C’était l’hiver 2013 (Les images datent d’un dimanche de janvier de cette année-là).
Le vieil althaea qui rythme les saisons juste devant ma fenêtre, m’a fait voir le printemps au beau milieu de l’hiver.
J’ai l’habitude de le photographier avec tous ses costumes, l’hivernal, le printanier, l’estival et l’automnal..
Là, il m’a surpris.
C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’écrire ce poème dédié à mes cinq petites filles, Leia, Anna Livia, Margault, Fanchon et Francesca-Maria.
Un jour vous serez grandes et reconnaitrez l’endroit de vos vacances.
Je vous envoie ces images entourées de quelques vers, depuis Lévie, ce mardi 2 de mars 2021.
Peut-être feront-elles germer un peu de poésie dans vos cœurs de jeunes filles.
En ce matin cafardeux,
Brouillard soufflait voile fumeux
Sur toute la campagne
Et masquait les montagnes.
Dans un calme infini,
Teint blafard et vitreux,
Nuages en lambeaux capricieux,
Filaient léger coton tout en catimini.
Brise follement amusée,
Faisait tourbillonner,
Obliquer et valser,
Nuées de flanelle usée.
Tiens ! Une tache bleue
Dans le tulle évanescent !
Puis deux,
Trois, quatre finalement !
Un rayon de soleil,
L’horizon se réveille,
Le vieil althéa
En reste béat :
En ce milieu d’hiver,
Le ciel nous a offert,
En un curieux manège,
Tout un bouquet de fleurs de neige.
je suis quand même dubitatif. Ne serait-ce pas en fait, chapeautant les althéas, une jolie motte de sucre glace (parfumeé à l’hibiscus syriacus) pour attirer les cinq petites filles (et leurs parents) l’été prochain à venir passer les vacances en famille?
En attendant, en deux mots : rafraîchissant et goûteux!
Bonne journée!
C’est fort possible, mais alors quel exploit de faire tenir le petit tas et garder tout son sel, pardon tout son sucre sous le vent léger ! 😉
Merci K. et bonne suite de mardi, également !