L’ouverture facile est à la mode depuis quelques années.
Afin que vous ne perdiez votre latin à chercher comment on ouvre une boîte en carton, les gens d’avant en ont beaucoup souffert, on vous guide avec compassion et humanité en vous indiquant le bon endroit qui sert de trappe au contenu.
De la sorte tout ira bien pour vous.
Cependant si vous êtes vieillissant, que vous n’avez pas vos lunettes à portée de main, méfiez-vous, vous risquez de « tribuler » sans certitude de réussite.
« Tribuler » est un vocable nouveau – un barbarisme – traduit du corse « tribulà ». C’est du corse francisé, dit-on par ici, qui signifie « avoir beaucoup de difficulté à réaliser un petit bricolage ».
Gare à vos doigts s’il s’agit d’une boîte de conserves, il pourrait vous entailler au lieu de vous en cuire.
Comme vous pouvez le constater sur l’image, je n’ai pas hésité à réaliser grande ouverture et sans délicatesse… vous l’avez deviné, à midi c’était couscous. 🙂
Je ne suis pas particulièrement maladroit, plutôt assez bon « touche à tout » puisque dans ma jeunesse, j’ai été coiffeur et masseur pour dame, une seule; menuisier, un peu électricien, maçon et sans doute un peu glandeur aussi. Je suis encore cuisinier et jardinier au quotidien. Vous voyez, j’ai largement l’aptitude à passer mon brevet d’expert en ouvertures faciles.
C’est vite dit, ça ne marche pas comme ça, c’est plus compliqué qu’on ne le pense, la première fois évidemment, sans ses lunettes pour lire le mode d’emploi.
Méfiez-vous des ouvertures faciles.
Une ouverture ordinaire se suffit à elle-même, vous faites comme vous voulez, mais dire qu’elle est facile c’est qu’elle doit être compliquée.
Moralité : La première fois, en toute chose, une ouverture est toujours compliquée.
Après, les fois suivantes, c’est réellement fastoche, il ne faut plus hésiter, vous pouvez y aller en toute quiétude et même avec plaisir 😉
Le petit plus qui n’a rien à voir.
Sans les hiboux qui sont restés introuvables. J’ai entendu dire qu’ils cogitent sur la Saint Valentin, je crois qu’ils nous préparent une pirouette dont ils ont le secret.
Ha ha les petites souris ont certainement plus de chances de provoquer la panique que les fantômes!
Bravo pour le four, j suis admirative, comme quoi un four peut être aussi un succès 🙂
Sinon vous avez la moralité coquine mais je le savais déjà 😉
Et vous êtes encore allée détecter cela ! Définitivement démasqué 😉
Quant au four, c’est ma fierté, on ne dirait pas, il y a trois tonnes de matériaux.
Oui, ce ne fut point un four à l’opéra plutôt un régal après l’apéro 😉
Excellent l’opéra de l’apéro (ou le contraire) 😉