Quittons un instant la petite flore pour faire un tour en direction de la petite faune.
Comme le sphinx colibri ou le syrphe, la scolie provoque toujours un mouvement de recul lorsqu’elle apparait, soudain.
Certes, contrairement aux autres insectes cités, elle s’apparente aux guêpes et possède donc un dard. Le mouvement de recul est justifié.
Pourtant, cette butineuse semble inoffensive pour l’homme, sa piqûre est rare mais douloureuse, parait-il.
Seule, le femelle possède un aiguillon qui lui sert à paralyser des scarabées rhinocéros sur lesquels elle déposera ses œufs.
Ses larves se nourriront exclusivement de la partie comestible du coléoptère. c’est ainsi que procède la guêpe solitaire dite sceliphron en paralysant surtout des araignées.
Les mâles, plus petits et à tête noire, naissent deux à quatre semaines avant les femelles et lorsque vous les voyez tourner autour d’une souche dans le jardin, c’est qu’ils attendent la sortie de la femelle pour la féconder. Ils sont attirés par des phérormones…
On dirait que les mâles n’ont que ça à faire, une fois de plus 😉 .
Fallait pas les attiser, pardon, les attirer… 🙂





Il est parfaitement inoffensif.
Dans notre région, on l’appelle « u sant’antonu ». (Le saint Antoine)
Très difficile à photographier à cause de sa bougeotte perpétuelle, dans la nature, on ne le voit jamais aussi précisément que sur ces images.

Après la ponte, le nid est fermé à l’aide d’un opercule (couvercle).
Un insecte parfait en sortira et reproduira le même mode de vie que ses géniteurs, sans apprentissage et sans jamais les avoir connus.
(On parle de programmation au niveau de l’espèce)


Une fois de plus, en entomologie, si l’on est profane, moins on en dit, moins on dit de bêtises.


Il s’agit d’une femelle (sans corne) qui avait atterri un soir d’été sur une bouteille à la Zinella (dehors) et qui a fait le vide autour de la table, en une seconde.
Le petit plus d’actualité.

Tous les jours, tous les jours, je pense à toi… »
(Clin d’œil de Carlos)
Il tire la langue et se moque de plus en plus de nous!
Magnifique page, vos photos feraient le bonheur des entomologistes.
Et comme je ne suis pas entomologiste, mes préférées sont celle du sant’antonu, pour leur côté aquarelles 🙂
Oui, je préfère aussi.
Il faut du réalisme pour que le rêve existe.
J’ai tendance à filer vers le rêve de plus en plus et pour cela, il me faut le pendant 🙂