Dans les années soixante puis quatre-vingt, la France rivalisait de scoubidous. Des longs, des courts, des cylindriques, des torsadés, des bariolés, des simples et des compliqués.
Il y avait les surdoués et les tout-venants aux réalisations limitées.
Aujourd’hui, on ne scoubidoue plus on twitte. C’est à qui sortira le plus beau twitt, le plus cité dans les médias.
Naguère on pratiquait l’oisiveté manuelle, aujourd’hui on rivalise d’oisiveté intellectuelle. Qu’un Depardieu ait des envies de Belgique puis de Russie, qu’une Bardot ne supporte plus l’indifférence du président à son égard et voilà la France en Twitts.
Il parait que c’est la crise, ça se dit dans les journaux et à la télé… alors tout un petit peuple s’amuse pour tromper la morosité capable de durablement s’installer.
Pour cela, rien de mieux que :
Pommes ! poires ! et des twi, twi, twi… twitts dou wouah !
Pommes ! Poires !… Sur un air de twist.