Veau aux olives.

Aux deux olives, devrais-je dire.

Aujourd’hui c’était du paleron de veau mais vous pouvez choisir du jarret ou du collier, c’est meilleur encore.

Le veau cuit assez vite, c’est un avantage, le mieux est de le cuisiner la veille, le réchauffer le lendemain en faisant réduire la sauce.

Faire revenir la viande dans de l’huile d’olive, ajouter une cuillère à soupe de farine à peine rase, cela évitera d’avoir une sauce trop liquide.
J’ai choisi des carottes assez grosses, des échalotes entières, des champignons frais, des olives vertes à la provençale et des olives noires à la grecque avec des herbes.
J’ai balancé de l’ail, du céleri frais.
Vous pouvez mettre ce que vous voulez, des panais de saison, des petits navet nouveaux, des petits pois frais… des fèves fraîches, du laurier, c’est à votre fantaisie.
N’écoutez pas les puristes, rien ne vaut le libre choix et l’amour de l’envie.
N’oubliez ni sel ni poivre.
J’ai baigné le tout dans un grand verre de vin blanc, un peu d’eau jusqu’à couvrir et c’est tout.
Et puis, j’ai cuit cuit cuit, non je n’ai pas imité l’oisillon, j’ai fait cuire à petit feu. Ça bloubloutait doucement et je m’amusais à tâter la viande avec la pointe du couteau pour tester sa souplesse et sa tendreté.
On cuisine comme on aime et on s’amuse comme un petit fou ou une petite folle.
On y va avec plaisir jamais à reculons.

Au moment du repas, je n’ai rien dit, je regardais les invités se servir jusqu’à me servir aussi car je trainais et la cocotte en fonte se vidait.
Puis l’idée des photos et du texte m’est venue…

Une fois de plus, je vous avais oublié cher lecteur, j’ai pensé au partage un peu trop tard, la cocotte était presque vide.
On reconnait l’échalotte, les carottes, les olives mais les champignons ont presque disparu, trouvez le morceau qui reste.
La grande cuillère a eu la peur bleue de sa vie, elle croyait que je l’avais oubliée.

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