Au secours !

Si je continue ainsi, je ne vais plus dormir la nuit.
Je dois avoir un dérèglement neuronal qui accélère le processus « synapsal » de l’apprentissage perpétuel, c’est à dire que les connexions inter-neuronales se sont intensifiées au point d’avoir une soif inextinguible de savoir, d’apprendre et de dire… une parfaite SPSAD.
Une maladie inconnue jusqu’ici, j’en développe tous les symptômes, le plus sévère des syndromes.

Cela se traduit ainsi : Dès qu’une idée a terminé son cycle naturel, me satisfaisant totalement, une autre apparait aussitôt avec le besoin impérieux d’étancher sa soif.
Mon cerveau complètement dépendant de cette affection galopante, bouillonne trop, parfois fume.
Un de ces quatre matins, je vais péter un câble avec toutes les chances d’oublier ce que j’ai appris jusque-là.

Donc, tout naturellement, aujourd’hui, je vais vous dire deux mots de la garance voyageuse.
J’en ai plein le jardin, je me suis toujours demandé à quoi elle pouvait servir. Il parait que celle des teinturiers produit une teinte rouge du plus bel effet. Mais la voyageuse ?

Ben ! Elle voyage. Son métier consiste à grimper sur les buissons environnants, il y en a plein le romarin.
Elle conquiert le monde végétal à sa portée, s’élevant de plus d’un mètre bien souvent.
Sa tige et ses feuilles, en bordure de limbe et sur la nervure centrale, sont armées d’innombrables petits crochets, des griffes utiles à l’escalade, en s’agrippant sur tout support végétal.
Ce n’est pas pour cette raison, dit-on, qu’on la nomme voyageuse mais parce que ses feuilles griffues s’accrochent à la toison des animaux de passage et donc voyagent, voyagent…
Les oiseaux qui raffolent de baies noires assurent leur automne et même plus, leur l’hiver.

Moi, je ne me lasse pas de photographier ces superbes baies luisantes, des perles noires à faire rêver le plus difficile des joailliers.

Vous l’avez deviné, je ne me plains pas, j’excite mes neurones, ils s’en iront avec moi, limés jusqu’à la corde.
User à 100% de tous mes potentiels, j’adore ça 😉

Voici :

C’était hier après-midi, une fleur de pissenlit imitait le soleil.
On en mangerait, il ne faut pas.
C’était en hiver.
Une belle perle noire.
Tiens, on peut même confectionner des rouleaux de réglisse… Je rêve de gousses de vanille.
A la conquête du romarin.
On visualise bien les griffes.
L’hiver est bien avancé.

2 Comments

  1. Mes chiens en rapportaient sur leur pelage, je connaissais sans savoir le nom. Vous en avez fait de très belles photos.
    S’il se passe un tel maelstrom dans votre tête, comparable à la première photo, il va peut-être falloir envisager la tisane de tilleul concentrée avant de dormir 😉 😉

    1. Sur la première photo, on peut remarquer deux yeux tranquilles qui brillent dans la tempête, c’est moi !
      Point besoin de tisane, je dors comme un bébé et dès le réveil, le bébé devient un grand garçon qui sourit à la vie 😉
      Bona sera Al.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *