Suédine.

Hier en fin d’après-midi, je faisais un tour au jardin.
Mon regard fut de suite attiré par des amadouviers en phase saprophytique.
Ils ont terminé leur activité parasite, l’arbre est mort.
Ils continuent à s’épanouir sur une souche de chêne, profitant ainsi des matières carbonées en décomposition.
C’est le propre des champignons saprophytes.

C’est la couleur qui m’a attiré, m’invitant à m’approcher, je me suis souvenu d’un blouson en suédine offert par ma tante lorsque j’étais adolescent.
La couleur en était d’une similitude parfaite et le toucher aussi.

Les souvenirs surviennent ainsi, à la faveur d’une image, d’une odeur ou d’un goût oublié.
Au toucher, je retrouvais la caresse sur du velours, à l’ouïe c’était le silence d’une promenade des doigts sur une peau de pêche velue…

Bonus, le petit plus qui n’a rien à voir…

Crise de foie ou crise de foi, mes hiboux ne tenaient plus en place. 🙂
Il fallait que je les sorte !

2 Comments

  1. C’est votre madeleine de Proust, ce champignon 🙂
    Les hiboux sont toujours excellents, vous avez raison de les sortir, ils ne supporteraient pas un confinement prolongé 😉

    1. Je les sortirai de temps en temps mais je risque la redite, je ne me souviens plus de leurs précédents passages.

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