Un matin, il faisait encore nuit,
Dans un box, je m’étais endormi,
Quand surgi de nulle part,
Un homme masqué d’un canard,
Me fit signe de placer un brassard
En tâtant au hasard…
Doucement,
Patiemment,
Cherchant un coin,
Me fit serrer le poing.
Poursuivit
D’un toucher infini,
Avec beaucoup de peine,
Il cherchait une veine…
Ne trouvant rien,
Il m’embrocha soudain…
A la source, il ne puisait rien
Et faisait des « va et vient »
Je m’en souviens
Très bien…
Lorsqu’enfin d’un or rouge
Il remplit toutes ses fioles,
Sans fariboles,
De mes globules blancs et rouges…
Débrochant
Puis pansant,
L’homme en blanc
Avec butin
Plein les mains,
Disparut dans le vent…
Dans un souffle de vent mutin…
Le lendemain, je lui décernais le Prix Rorschach.
Vous imaginez facilement que je m’amuse.
Je puise mon inspiration dans les choses de la vie.
Tout le personnel hospitalier fut d’une attention et d’une efficacité remarquables.
Ils ont toute ma considération.
Des gens formidables à qui je décerne volontiers, le Prix Nobel Collectif du dévouement à l’utilité publique.
Je leur rends hommage en humour et sans doute de manière peu commune. 🙂
Il n vous a pas raté, c’est la signature du stagiaire 😉
Lors de ma dernière prise de sang, j’ai eu un hématome depuis le poignet jusque en haut du bras, j’hésite encore sur le prix que je pourrais décerner à mon tortionnaire 🙂
Prix Picasso pour sa période bleue 🙂
Bonne fin de soirée AL. 🙂
Ha ha ha! Bravo! 😉
Moyennant la rupture de quelques parois veineuses nous bénéficions de souvenirs durables de nos infirmiers et infirmières.
C’est bien de leur rendre hommage.