Le rouge-gorge est un ami, c’est lui qui me tient compagnie au jardin pour meubler ma solitude.
Chez nous, on dit « curaghjosu come u petti-russu », courageux comme le rouge-gorge.
En fait, il s’agit d’anthropomorphisme. Le petit passereau s’approche du bêcheur pour récolter quelques vers de terre dérangés par le labour. L’expression fait surtout référence au comportement des autres petits oiseaux qui restent à bonne distance.
Bon ! Courageux ou pas, c’est un petit volatile agréable par sa présence paisible et son attitude tranquille qui m’amuse beaucoup.
La photo dans le titre a été prise un beau jour de mars. Je préparais le terrain pour mes premières plantations au jardin. J’avais remarqué, que le rouge-gorge était bien décidé à rester dans les parages tant qu’il n’aura pas sa ration de vers. Il se postait sur des petits promontoires pour surveiller la terre et dès qu’un gigotement signalait la présence d’un invertébré, hop ! Il plongeait.
Rien de bien original.
J’ai eu le temps de lui préparer la pancarte pour le prendre en photo. Voyez-vous, si j’avais eu le temps d’en préparer plusieurs avec des noms d’oiseaux divers, il aurait suffit de mettre un piquet plus long pour le sien, il aurait choisi la hauteur. C’était mon idée de départ pour faire « croire » qu’il savait lire.
Je vous le rappelle souvent, je suis un petit, mais vieux facétieux…
Un rien m’amuse et j’adore m’amuser tout seul comme si j’étais en représentation théâtrale.
Je suis acteur et public à la fois, aucun risque de faire un four, un jour… 😉
Pendant tout l’été je ne l’ai plus revu, en vacances sans doute…
T’as pas froid, toi ?
Elle est belle ma photo, on dirait une carte postale de Noël, tu crois pas ?
Tu la connaissais ?
Je vais plutôt me sustenter.
Après, je te présenterai quelques effets d’images.
La prochaine fois, je vous présente le rouge-queue.
Ah non ! Ah non ! Arrête tes bobards !
Ah si ! Ah si ! Ça existe ! Tu verras !
Joli petit compagnon et bravo pour les photos, ce n’est pas si simple d’arriver à capter de si petits oiseaux.
J’avoue que je préfère les photos au naturel dans cette série, surtout celle de la pancarte 😉 et celles dans la neige.
Moi qui aimerais tant revoir de la neige sur Ajaccio comme il y en a eu il y a 2 ou 3 ans, c’était féérique!
Elles sont prises, le plus souvent, de derrière une vitre.
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