Pensez à l’hiver.

J’ai toujours, en période de production au jardin, mon lot de tomates qui mûrissent en vue de la confection de sauce. Souvent les moins belles, les plus petites ou celles biscornues.

Les fruits sont ébouillantés, pelés, épépinés et cuits sans ajouter d’eau.
Du sel, un peu de sucre pour l’acidité. Vous pouvez aromatiser au basilic, thym ou laurier.

Dès que j’estime ma réduction suffisante, j’arrête la cuisson, elle finira de réduire lors de l’utilisation.

Je remplis des barquettes qui vont attendre leur tour au congélateur.

Lorsque j’ai du temps à gaspiller, j’en profite pour utiliser tous les « déchets » c’est à dire les restes qui ont été écartés dans la première opération. (Essentiellement la peau, la pulpe restée accrochée et tout le liquide libéré).
Je fais bouillir l’ensemble, salé et très légèrement sucré pour obtenir un jus légèrement épais après avoir tout passé au tamis. On peut également utiliser le presse-purée pour renforcer le goût grâce à la peau qui libèrera sa force sous la pression.
J’appelle le résultat obtenu, la sauce secondaire, le coulis ou le jus. Cela me servira pour mouiller mes ragoûts, les cannelloni et farcis qui apprécieront le côté liquide pour cuire au four, ou je pousserai la réduction, le jour voulu, pour m’approcher de la sauce tomate normale.

De la sorte, je prépare suffisamment de réserves pour l’hiver.
On retrouvera l’été durant les jours mauvais, dans les pâtes, les lasagnes et Cie.

C’est simple et ça permet de décrocher des ordinateurs et autres smartphones que je n’ai pas.

Une fois refroidies, ces sauces iront au congélateur.
On pourra les réduire à nouveau selon l’utilisation.
Les restes cuisent…
Voilà les déchets qui n’ont pas franchi la frontière, stoppés par le chinois.
Avec les dérives actuelles, il faudra lui trouver un autre nom, le « douanier » par exemple.
Les fonctionnaires ne vont pas être contents, on n’en sort plus, gardons « tamis » ou « passoire fine », « fine passoire », c’est plus joli 🙂
Le jus nouveau est plus liquide mais trouvera bien sa fonction avec un peu d’imagination 😉
Voici un dessert pour midi, en récompense de mon travail.
Des prunes que j’avais congelées à la mi-août (environ 800g), une pêche plate, une pêche blanche et une banane, des fruits bien mûrs. Le tout cuit sans sucre. J’adore ! 🙂

4 Comments

  1. Je surveille le prix des tomates pour faire la même chose, mais j’avoue que n’y porte pas autant de délicatesse, je cuis tout: peaux, pépins et chair en même temps 🙂

    1. Allez, faites un p’tit effort et vous serez récompensée. 🙂
      Au moment d’apprécier, vous fermerez les yeux et sourirez à qui vous voudrez 😉
      Je fais, en ce moment, une compote (environ, au jugé, 800 g de prunes que j’avais congelées mi-août, une pêche plate bien mûre, une pêche blanche également mûre et une banane adulte (plus très verte aussi) le tout cuit doucement, sans sucre. C’est un régal, j’adore. 🙂
      Dommage, on ne peut mettre des photos en commentaire (?) .

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