Il a fait très chaud aujourd’hui, ce n’est pas un scoop, c’était annoncé par la météo nationale.
Mes sorties étaient rythmées par les poules. Il faut bien les nourrir.
Il était 15 heures, le soleil cognait, je suis descendu en vitesse au fond du jardin, histoire de transpirer un peu plus.
En sautant une marche, j’ai vu deux minuscules, pas plus de deux ou trois millimètres, éclats brillants.
Des éclats perdus dans les herbes sèches broyées par les passages fréquents à cet endroit.
Je me suis arrêté net, alors que je filais, pour regarder de plus près ce vert et ce bleu métalliques.
Instantanément, j’ai compris de quoi il s’agissait. du moins j’en suis quasiment certain.
Imagine !
J’ai imaginé le passage d’un hérisson cette nuit.
Les restes d’un repas.
Où les a-t-il trouvés ? Ils doivent bien dormir quelque part et n’est-ce pas le métier des insectivores que de chercher des insectes pour se nourrir ?

Ne vous méprenez pas c’est l’effet macro, en réalité c’est moins visible.

Oui, je pense vraiment qu’il s’agit de débris d’élytres de cétoine.


Ces choses simples que l’on enjambe ou que l’on piétine sans les voir me sautent à la vue.
Pourtant, je ne cherche rien mais il me suffit de presque rien pour voyager à ma guise.
C’est sans doute une seconde nature… allez savoir !
Finement observé, bravo!
Vous êtes vraiment en osmose avec votre univers, j’aime cette façon généreuse de regarder avec respect sans jamais intervenir.
Aucune intrusion de part.
Je regarde, j’imagine s’il n’y a pas de scène visible et je photographie ce qui m’intéresse.
A chacun ses affaires.
J’ai suivi, un bon moment, deux bousiers qui roulaient la même boule de bouse (des vaches étaient passées cette nuit en prélevant une bonne partie de la haie), je les ai regardés pour chercher à deviner où ils allaient… J’ai capitulé car ils allaient à hue et à dia puis à dia et à hue… peut-être pour me dérouter 😉
Bon samedi Al.