Partage.

C’est le bon moment pour ce plat convivial.
Le bon moment, puisque c’est essentiellement un plat d’été, cette période de l’été plus précisément.
Pourquoi ?
Parce que les brugnons blancs arrivent au meilleur de leur goût.
Moins aqueux, ils ont tendance à bien sécher si on les garde longtemps, au lieu de moisir.
En outre, on les sépare facilement en demi-sphères, sans dommage, par simple torsion.
C’est net et parfait pour l’usage que nous souhaitons en faire.

Trop tôt dans la saison, ils sont exagérément juteux, l’acidité l’emporte sur le sucré et le partage en deux est plus délicat. La pulpe adhère au noyau, c’est un véritable massacre pour la présentation.
C’est mon avis, mon expérience, chaque fois que j’ai essayé avec les brugnons de début de saison, sans doute forcés, j’ai été déçu.

Ce plat qui se partage au milieu de la table peut être baptisé :  » Chiffonnade et Compagnie« .
Il est complet et toujours apprécié des convives.

Vous ne serez pas déçus (es).

Voici sa composition :

Placez des feuilles de salade sur un plat oblong, rond ou rectangulaire, de taille adaptée au nombre de convives.
Poser dessus, des tomates coupées en deux (une par personne ou plus si c’est plat unique), salez légèrement chaque moitié et posez une rondelle de mozzarella dessus, poivrez et finissez avec une feuille de basilic.
Entre les tomates, placez vos oreillons de brugnons remplis de confiture de figues, surmontés de copeaux de parmesan.
Comblez les espaces restants de chiffonnade de jambon cru, suffisamment pour qu’il y en ait plusieurs chiffons par personne.
Versez un filet d’huile d’olive sur l’ensemble, quelques gouttes de citron jetées sans calcul et placez l’ensemble au frigo jusqu’au moment de servir.

Chacun peut ajouter sa touche personnelle, poudre de fenugrec, de coriandre ou autre saveur sur les tomates essentiellement.
C’est inratable et vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas aimé !

Vous pouvez choisir des brugnons à pulpe jaune, je préfère les blancs.

Un, deux, trois, partez, c’est le bon moment et jusqu’à fin septembre (là vous trouverez à coup sûr les brugnons que je recommande).

Une variante avec des œufs durs arrosés de vinaigrette balsamique.
Version septembre.
Le petit plus de Simonu.
Pour compléter la chiffonnade insuffisante.
Qu’est-ce que c’est ça ?
Ça m’a échappé ! C’est pour vous mettre l’eau à la bouche, une tarte à la tomate !
On dirait une pizza, c’est à l’inspiration…

8 Comments

  1. C’est simple, c’est beau, c’est bio : on en mangerait (si nous avions les mêmes ) ! très séduisante aussi la tarte aux tomates ! (avec du fromage de chèvre ?)

    1. Je reviens, j’étais en train de cuisiner le prochain texte, cuisiner pour de vrai.
      Un jour, au milieu du siècle dernier, un villageois se rendait à la ville pour régler un problème administratif.
      Il allait au restaurant pour la première fois.
      Pour le faire patienter à l’apéro on lui avait servi un assortiment d’amuse-gueules bien présentés.
      Il n’osait pas y toucher tant c’était joli.
      Ne tenant plus, il appela le serveur et lui dit : Enlevez-moi ces échantillons de là, sinon les mange !

  2. Non, pas chèvre du Comté.
    Je reviendrai plus tard, « On en mangerait » me rappelle une anecdote.
    Un truc qui s’est produit au milieu du siècle dernier.
    A+

  3. J’attends l’été rien que pour les brugnons, les blancs, ça va de soi. Je m’en fais des repas, simplement avec une bonne baguette de vrai boulanger ou comme à midi dans une salade de sucrine cueillie du matin. Une année j’en ai laissé un dans le bac du réfrigérateur pour voir, je l’ai mangé à Noël, il s’était un peu ratatiné, mais c’était du sucre, un vrai bonheur!
    Votre plat est alléchant, j’essaierai 🙂
    (pour moi les jaunes sont des nectarines, mélange pêche/abricot alors que le brugnon est pêche/prune)

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