Destins choisis.

Nicolas Sarkozy avait ouvert sa vitrine, côté issu de l’immigration, à Rama mais surtout à Rachida. François Hollande n’est pas en reste, il porte au-devant de la scène sa Rachida à lui, Najat Belkasem.

Nos deux franco-marocaines sont superbes et pourraient figurer dans n’importe quelle vitrine avec leur sourire éclatant, transpirant la joie de vivre.

Najat dont le prénom rappelle le magnifique serpent à lunettes n’en montre pas encore l’agressivité et l’œil vif qui conviennent mieux à sa rivale beaucoup plus aguerrie. Elle est plutôt du genre crotale qui préfère prévenir avec sa queue à sonnettes avant de sortir les crochets. Son regard est encore trop doux pour vous gicler au visage un venin qu’elle n’a pas.

Pourvu qu’elle reste inerme malgré quelques signes belliqueux, avançant son joli minois vers l’adversaire qui tombe sous le charme de ses piques naissantes. Son sourire est désarmant et n’a rien du sérieux, du sévère port altier d’un naja royal dérangé dans son havre de paix.

Elle n’a pas encore été confrontée à la rude réalité du feu national, espérons quelque ne perde sa superbe pour déformer son visage comme le fait Florence Arthaud à la tribune. Il  serait dommage  d’abîmer ce joli sourire qui permet de dire ce que l’on pense avec grâce sans rien perdre de sa conviction.

Rachida est magnifique lorsqu’elle ne se sent pas en danger mais garde sa beauté sauvage lorsqu’elle se sent menacée. Najat fait ses débuts, on ne connait pas encore son allure dans des combats plus rudes.

La parité monte en puissance dans le monde politique et la gente féminine n’est pas la moins virulente. Qu’il serait dommage d’assister à une joute sévère entre nos deux ravissantes politiciennes pour savoir qui sera la mangouste de l’autre…

Oui, je sais, j’entends,  on va me taxer de macho, un macho de plus et qui ne parlerait pas ainsi des hommes politiques. Normal, élémentaire, j’aime la beauté des roses mais prends soin d’éviter leurs épines.