Certains font du lèche-vitrine, il m’arrive de faire du lèche-broussaille.
Je peux rester un long moment à observer la petite faune qui fréquente des lieux en friche sans se soucier de ma présence, ou très peu, sauf si un mouvement trop brusque venait à surprendre.
L’araignée sauteuse dite salticide (de salta = sauter) est sans doute la plus sensible à ma présence avec sa vision si particulière. Ses huit yeux, autant que les pattes, pointés comme des cameras, explorent bien la profondeur et détectent le moindre mouvement.
Avec cette particularité, elle juge les distances pour sauter sur ses proies.
N’osant sauter sur moi, il y a de quoi nourrir tous les salticidés, au moins d’Europe, elle fait marche arrière et se planque quelques instants derrière un obstacle pour ne plus me voir.
Une mémoire probablement pas à la hauteur de sa vue car elle réapparait dans les secondes qui suivent…
Voici quelques images, juste pour le plaisir.



Il faut être prudent dans les identifications, il y a toujours un détail qui tue.
Par exemple, le lepture fauve a le bout des élytres noir…

Tiens ! Une abeille longicornes.
Trop grosse pour moi !
(Une araignée crabe)




Il faut qu’elle fouille partout celle-là !
(Punaise verte sur la partie droite)


Vous les voyez, vous ?


La vesce craque est volubile et cherche appui avec ses vrilles.
Ces quelques images ont été recueillies en une vingtaine de minutes.
D’autres insectes volaient autour mais je n’ai pu les photographier.
Bonne journée. 🙂
Jolie sauteuses !
Comme vous dites Dominique, et ce ne sont pas mes meilleurs clichés la concernant.
Merci d’avoir fait un tour dans mes broussailles 🙂
Si, si les photos sont bien et je suis certaine de ne pas lui tenir tête (à la bestiole) plus de 30 secondes, mais ce n’est pas celle qui me fait le plus frémir de ce genre de « douceur » de la nature ! 😉