Coucou ! Revoilà Rama.

Souvenez-vous, je l’ai suffisamment tarabustée, il n’y a pas si longtemps, et j’ai eu raison.

Lorsqu’elle était encore dans le giron de Sarkozy défendant mollement celui qui l’avait inventée, je dénonçais le décalage entre ses dires et sa pensée. Ça se voyait à des milliers de kilomètres. Je parlais de quelqu’un qui dit le contraire de ce qu’il pense, annonçant par avance, qu’elle ne tarderait pas à le lâcher. L’opportunité s’est présentée avec la candidature de Borloo, c’était l’occasion rêvée, la plus simple et facile de toutes.

Elle l’a pourtant aimé son Sarko et son droit était bien de le détester un jour, mais que ne l’a-t-elle fait plus clairement ? Puis, elle s’est empêtrée dans une histoire de logement à Boulogne pour poser sa candidature à la députation. Elle si pure, si juste, si clairvoyante s’était « Jack Languisée » pour se faire une petite place au soleil. Comme Jack qui aime tous les coins de France pour y être né, avoir eu le béguin, y avoir fait des études, y avoir inauguré une plaque… tout ce qui vous rattache à un lieu pour lui dire votre amour… de la place que vous convoitez.

Elle a repris sa liberté et voilà qu’elle revient. Attention, ne vous y méprenez pas, elle ne se « rallie » pas, elle « s’allie » seulement, c’est elle qui le précise. « J’ai très longuement réfléchi… Mon premier choix était Jean Louis Borloo mais il n’est plus candidat. Etant engagée à droite, et souhaitant la victoire de ma famille politique, je voterai donc pour le candidat de droite et du centre » ; Elle n’ose même plus prononcer son nom et savez-vous pourquoi ? Parce que dans son for intérieur, elle pense, n’oubliez pas qu’elle réfléchit beaucoup : j’espère qu’il va se planter et qu’on n’en parlera plus. Je pourrai revenir tranquille, sinon je suis cuite ou en tous cas grillée.

Puis elle ajoute : « Je ne me priverai pas de dire quand je ne serai pas d’accord ».  Voilà bien une femme franche qui va et vient, s’en va et puis revient. Il est même étonnant que l’on n’ait pas encore inventé le mot faire une « ramayade » pour qualifier quelqu’un qui critique en donnant l’impression de soutenir. Eh bien voilà, c’est fait, c’est inventé.

Souvenez-vous, il paraitrait qu’en 2007, elle avait enfermé son mari pour qu’il n’aille pas voter Ségolène (on ne sait pas si c’était vrai ou non) et bien cette fois, elle le poussera à bien voter au deuxième tour.

Et puis, vous savez quoi ? C’est mon petit doigt qui me l’a dit, dans le secret des urnes, elle votera contre Sarko tout en le soutenant à l’extérieur… maintenant vous connaissez : ça s’appelle une ramayade qui rime si bien avec ruade.  

A force de faire un pas en avant, un autre en arrière,  les gens ne savent plus avec qui vous dansez. Et lorsqu’on fait du surplace comme dans le slow, c’est qu’on est amoureux. Comprenne qui pourra !

 

 

 

La politique est pourtant la meilleure école pour apprendre à danser. Chaises musicales, tourner sa veste, sont des classiques.

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