Seigneur ! C’est la marée !

Aujourd’hui c’était la mer à la montagne.

Un plat facile à réaliser qui demande peu de préparation et peu de temps de cuisson.
Deux beaux sars étaient venus jusqu’à nous en tenue métallisée.
L’œil encore vif et l’écaille brillante.

Il y a toujours des citrons qui traînent dans la cuisine.
Ils ne sont pas traités et viennent d’un jardin ami. J’en prélève des zests fins sans entamer le blanc et je fais sécher pour de futurs plats cuisinés.
Je prépare un lit de pommes de terre dans un peu d’huile d’olive, j’assaisonne, et je balance des herbes fraîchement cueillies au jardin (Thym, romarin et laurier), un peu de poivre de Sichuan (Je l’adore celui-là)
Pour être bien sûr de la cuisson, je les fais cuire un peu avant.
J’ai failli photographier le parfum du romarin qui sortait du four, hélas, il n’avait pas d’image 😉
Les sars s’y étendirent sans rien dire pour ne pas déranger les gens… Qu’est-ce que je raconte, ça c’est Brassens dans « Pauvre Martin » 🙂
Je vous embête avec mes sauts et mes gambades ? Non ?
On les habille. On ajoute un demi verre de vin blanc, j’ai mis de l’eau…
Ça commence à sourire et à montrer les dents, encore un peu de cuisson. C’est le plus difficile à contrôler entre 20 et 30 minutes à 180 °C
Et voilà, ça semble parfait, il ne faut pas que ce soit trop cuit non plus.

Je crois que le secret est dans l’art de saler à point.

Ah ! J’allais oublier. Vous vous souvenez des poivrons cuits au four pour une salade ? Surtout ne jetez jamais le jus qui en sortira lors de l’épluchage. Je le verse dans la vinaigrette, ça donne le goût poivron, si j’ose « lapalisser » un peu.
Un autre usage, mixez les poivrons et faites la vinaigrette avec cette purée. Je vous conseille de tout mixer ensemble, huile, poivron, sel, poivre, vinaigre ou cornichons. La sauce froide sera prête à l’emploi. Vous pouvez y mettre aussi, une sardine, deux anchois ou des olives noires dénoyautées, cela accompagne poisson poché et salades diverses…
C’est en communiant avec les produits que l’on parvient à trouver le sens de la cuisine et de la vie, non en fouillant dans les recettes des autres…
Bon, d’accord, de temps en temps si vous voulez… mais lâchez-vous et vous serez surpris !

Un petit mot pour les photos, surtout pour celle dans le titre un peu tristounette. J’ai un petit appareil de poche, je ne suis pas dans un studio mais dans une cuisine à l’éclairage sommaire et les clichés suivent à la va vite sans séance particulière pour faire plus joli…

Je vous souhaite une bonne fin d’après-midi.

7 Comments

  1. Nous vos sauts et gambades n’ennuient pas, bien au contraire ils font d’une recette qui à l’air fameuse un grand moment de vie joyeuse. Et si en plus Brassens est invité, alors là, c’est la fête!
    Bon je vais voir s’il y a quelque chose dans le frigo maintenant, vous m’avez ouvert l’appétit.

    1. Mon fricot est bien fade à côté du votre 😉
      Je corrige sur mon autre commentaire, je voulais écrire: non et pas nous.
      Bonne soirée Simonu

  2. Je cuisine depuis l’âge de huit ans lorsque j’ai commencé à vivre chez ma tante sacristine pour lui tenir compagnie.
    La cuisine n’était pas son fort, alors je me nourrissais de boîtages pour échapper à l’éternelle soupe à l’oignon.
    Je regardais cuisiner ma grand-mère, véritable cordon bleu, pour me faire à manger…
    Je raconte dans un texte noyé, ici, dans la forêt de mes histoires, cette anecdote et j’avais résumé, joliment, je pense :
    « Le midi je déjeunais chez Bocuse et le soir je dinais chez Cassegrain. » 😉 Voilà l’explication.
    Bonne suite 🙂

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