Vincent, qui se reconnaitra, avait déposé quelques aubergines à notre intention, non loin de la maison. Je suis allé les cueillir comme si c’était Pâques et que j’étais parti à la recherche des œufs.
On reste gamin, on ne se refait pas.
Il n’en fallut pas plus pour que mon imagination se mette en route.
Une rapide inspection du frigo et le tour était joué pour le repas du midi.
La veille, j’avais débité les aubergines en tranches de trois millimètres environ, (ne sortez pas le pied à coulisse, ça va tout seul) avant de les passer au four sur une plaque, sans huile et sans saler, pendant une vingtaine de minutes. Juste pour les assouplir.
Le lendemain matin, voici la suite en images :






Nappez d’un concassé (ou purée) de tomate, saupoudrez de parmesan et passez au four, environ une trentaine de minutes (surveillez) à 200 °C .

L’ail grossièrement écrasé cuit en gardant tout son mordant et envahit l’ensemble du plat, faisant ressortir sa vivacité en bouche. C’était délicieux et ce sera meilleur encore cet été avec une sauce maison et tomates fraîches du jardin.
Evidemment, il n’y a pas de quoi sauter au plafond mais que voulez vous faire au plafond ? Mieux vaut rester sur le carrelage et se comporter comme un enfant de maternelle qui découvre les balbutiements de la cuisine éternellement renouvelée.

C’était excellent même ce soir, froid.
C’est sûr, je recommence cet été avec les produits du jardin et le jambon nustrale.
On peut inventer n’importe quoi… en cuisine.
Nustrale = De chez nous.