Poser le…

… lapin paquets.

Soyons sérieux et allons à l’essentiel.

Coupez le lapin en 8 morceaux.
Dans le cas présent, il s’agit des cuisses et des « ailes » membres antérieurs. 😉

Alors là, je vous conseille de le découper vous même en cherchant les articulations (c’est un coup à prendre). Pourquoi ? Parce que les bouchers, les jeunes surtout, jouent facilement de la feuille comme s’ils jouaient de la batterie. Ça doit être jouissif de faire pan! pan ! pan ! Les os sont explosés, il y a des éclats pointus partout, vous avez intérêt à tâter la viande pour la débarrasser de tous ces débris. Une sacrée manie en boucherie pour gagner du temps puisque c’est de l’argent. Sur l’image deux feuilles de boucher, une mi-lourde et l’autre légère.

Réalisez une incision profonde dans le muscle sans le transpercer. Insérez de l’ail haché ou en petits morceaux, de l’échalote émincée, de la moutarde et du beurre pommade mélangés, de l’estragon séché en bonne quantité (il fera l’originalité du plat), salez et poivrez. Introduisez un quart de feuille de laurier. Le mieux c’est de préparer le mélange avant.

Beurre pommade, moutarde, estragon.
Ajouter échalote et ail.
Introduisez la mixture beurrée dans les incisions.

Entourez de tranches fines de panzetta – inutile de ficeler, positionnez comme sur l’image – et posez dans un plat qui va au four, sans matière grasse ajoutée.

Barder ainsi sans ficeler.

Faites cuire entre 180 et 200° pendant quarante cinq minutes, l’ensemble doit être croustillant.

Si vous optez pour les pommes de terre, enlevez la viande, dégraissez un peu et placez au four les frites à venir jusqu’à les croustiller. Replacez la viande réchauffez avec la macédoine.

Vous allez être surpris par le fondant de la chair qui n’est jamais sèche dans ce mode de préparation.
Lard et petite farce d’échalote/ail vous enchanteront les papilles. L’ensemble est parfait.

Si vous essayez une fois vous y reviendrez, c’est certain.
Pensez aux variantes après avoir tenté avec la macédoine la première fois. Des pommes de terre tranchées en grosses frites, du riz blanc, des petits pois ou ce que vous venez d’imaginer.

La cuisine c’est une affaire d’envie, d’initiative personnelle, de carpe diem dans ce cas de figure.
Sinon il faut passer au « Comme j’aime », comme aime celui qui l’a inventé, ça doit rapporter gros, il n’est sans doute pas philanthrope, le bougre !

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