Envoyer paître.

C’est en regardant ces images de bovins qui datent de quelques années que l’expression a surgi dans mon esprit.

Un coup d’œil au dictionnaire pour trouver l’origine de l’expression, nous apprend qu’au XIIe siècle « paître » signifiait nourrir un animal.
S’ensuivit une évolution progressive : « envoyer paître » puis « envoyer au champ » ou « envoyer promener »… Au pré, je suppose.

Cette dernière assertion « envoyer promener », à l’origine pleine de bonnes intentions, a progressivement viré au vinaigre, puisque de nos jours, on l’inflige pour congédier, rejeter ou se défaire de quelqu’un.
Et comme elle était synonyme « d’envoyer paître » cette dernière a pris le même sens.
Voilà comment voyage dans le temps le sens des mots et des expressions.

Si l’on me commande un jour d’aller me faire voir ailleurs en m’envoyant paître, je me souviendrai de ces vaches qui paissent tranquillement dans un pré verdoyant.
J’aurai l’impression d’être entouré d’herbe bien verte et d’innombrables fleurs de toutes les couleurs.

Hélas, je ne suis pas herbivore mais il m’arrive de ruminer, ce qui signifie que je le prendrai plutôt mal.
Ça va de soi.
Même si l’on est un brin philosophe, on n’en reste pas moins du genre humain.

Des images qui montrent qu’aller paître peut être de bon aloi…
Des images tellement apaisantes que je vous en offre une troisième.
Un endroit idyllique…
C’était une fin d’été.
Vous allez sans doute vous demander ce que vient faire le polygale commun dans cette affaire ?
C’est qu’on le nomme aussi « herbe au lait » ou « herbe à lait ».
Il favoriserait la production de lait et les vaches en raffolent 🙂
Et avouez que c’est joli, on n’en voit pas tous les jours. J’aime bien aller paître dans ces champs, je veux dire aller cueillir quelques clichés. 😉

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