Le bleu bourrache.

Je ne vais pas jouer au botaniste que je ne suis pas, ni à « l’herbothérapeute » que je ne suis pas non plus. Le web est abondamment fourni en informations, il suffit de taper le mot dans Google et vous avez toutes les infos souhaitées.

Ce qui m’a attiré en voyant la plante fleurie au fond du jardin, dans un endroit isolé, passablement ombragé alors que la plus grande partie est chauffée par le soleil du lever au coucher, est sa couleur.
Un bleu pur, à la fois soutenu et léger. Un bleu tendre et affirmé. Un bleu limpide et raffiné.

J’adore la couleur qui « saphire » et la nuance bourrache est ma préférée.
Avant de voir la plante sur pied, j’étais un inconditionnel du bleu mouron.
Une teinte légèrement diluée au soleil, qui reprend toute sa profondeur à l’ombre.

Entre bourrache et mouron, j’ai changé d’avis, je tombe en amour fou devant le bleu bourrache.
J’y vois le ciel enchanteur, celui qui baigne les hirondelles et les martinets.
Les martinets en sont dingues, dingues, dingues !.
Regardez-les sillonner les airs bleus, inlassablement.
Ils zigzaguent, ils virevoltent, plongent et s’élèvent comme des fusées dans l’azur rassurant.
Entendez-les « strier » des sons aigus, très pointus lorsqu’ils piquent vertigineusement.
Des cris d’émotion vive, de peur et de satisfaction mêlées.
Dans cette mer aérienne, au plus serein de son azur, les martinets sont les rois du ciel dès les premières clarinettes d’un début d’été.

Voici quelques images.

A l’ombre au fond du jardin.

Coiffée d’une capeline flottante d’un bleu tendre, le bec piqué vers le sol, la bourrache carillonne ses grelots velus.
Tiens ! On dirait qu’elle m’a vu. Elle dresse son aster majestueux.
Entre soleil et pénombre, le mouron bleu.
Un amour de bleu…

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