Mais papillonnez donc !

Dans mon jargon, « papillonner » n’a pas un sens péjoratif. Il signifie plutôt « montrez-vous sous votre meilleur jour ». Souriez, positivez, mettez la vie en belles couleurs le plus souvent possible. Evidemment, vous ne pourrez vous montrer tous les jours comme un papillon papillonnant, en outre par les temps qui courent, la papillance n’est pas de tout repos.
Covid-19 n’incite pas à empapillonner la vie. Il est de mauvais augure et tant qu’on ne le connaitra pas parfaitement, il nous maintiendra dans l’état léthargique d’une nymphe, par prudence, par ignorance, par peur aussi, empaquetée dans un cocon.
Le moment de pleinement papillonner viendra, le printemps est tout proche. L’éclosion suivra.
Derrière vos lunettes de soleil, vous verrez la vie joyeuse avec plein de papillons dans les yeux…

Je dispose d’un stock assez impressionnant d’images qui dorment dans mon ordinateur. Elles ronflent et ne servent à rien. De temps à autre, j’en extrais quelques unes et parfois un peu plus pour vous faire profiter de mes découvertes.
Il m’arrive de proposer une leçon de choses, aujourd’hui ce sera juste une galerie d’images.

Ces photos ne sont pas de l’année dernière, j’ai remarqué que les papillons sont moins présents dans les environs depuis trois ou quatre ans.

Voici donc quelques images du monde des lépidoptères.
Lépidoquoi ?
« Insecte dont l’adulte, qui possède une trompe pour aspirer les aliments liquides et quatre ailes couvertes d’écailles microscopiques, est un papillon, la larve une chenille, la nymphe immobile, une chrysalide. (Les lépidoptères forment un ordre très vaste [plus de 100 000 espèces].) » D’après le Larousse en ligne.

Pas d’souci, c’est bien un souci sur un lantana.
Tiens ! Un sylvain (partie inférieure des ailes)
Le sylvain sur une fleur d’althéa. La partie dorsale des ailes est noire bleutée avec des taches blanches.
Là, on voit mieux.
Quand vanesse et flambé se partagent un territoire. Vanesse au nord et flambé au sud.
Vanesse ou belle dame sur fleurs d’arbre à papillons.
Le machaon sur laiteron.
Tiens ! Un citron en phase d’affleurissage.
Salto arrière, il a dû prendre un coup dans le citron.
La grande tortue (ou petite tortue, je l’ignore) qui raffole de cerises pourries. Ce papillon aussi va prendre un coup dans le citron, lorsqu’il a trop siroté, vous pouvez l’approcher.
Mais pourquoi grande tortue ?
Le voilà les ailes pliées. Vous comprenez pourquoi on le nomme ainsi ?
On dirait, en effet une écaille de carapace de tortue.

C’est tout pour aujourd’hui, j’en ai des centaines d’autres mais je ne souhaite pas vous ennuyer.
Et puis avec les papillons, les insectes en général, le risque est grand de se tromper dans les noms si l’on n’est pas entomologiste. Il existe des différences infimes pour le pauvre profane, alors mieux vaut être prudent.
Bonne journée.

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