Faut-il généraliser la parité ?

       J’ai toujours été contre la parité, ascenseur artificiel. C’est à la femme de lutter si elle a l’ambition de réussir. Les listes binaires, un 1, un 0,  les ont propulsées en haut de l’affiche (disons tout de suite que le 0 représente l’homme et le 1 la femme et couper court à toute suspicion de misogynie) pour bon nombre d’entre elles. Elles ont pris goût au pouvoir et poussent désormais le mâle pour lui damer le pion.        

      Lorsque l’idée de la parité avait été lancée, une autre idée corollaire s’était imposée : laissez leur le temps de s’installer, d’égaler en nombre les hommes et l’on découvrira que la femme en politique est aussi stupide que son autre moitié. Ca commence à se voir, c’est presque chose acquise.         

      Martine et Ségolène pratiquent-elles une autre langue que celle de bois ? Chacun sait ce que l’une pense de l’autre… deux coqs au féminin.       

     Marie George bras dessus, bras dessous avec Martine et Cécile fait croire à une victoire du PC comme si l’effet mousquetaire suffisait à convaincre.         

     Rama qui rame à miroiter son indépendance.     

     Rachida embourbée entre politique et people se fait tirer les oreilles, voiture, portable et gorilles.   

     Corine a la bougeotte et ne sait plus sur quel strapontin s’asseoir. 

     Valérie s’est battue comme une lionne pour passer à la trappe comme ses collègues masculins UMP.

     Chantal se fait piquer son carbone en tout début de printemps, s’offusque, se désole et s’éteint.

     Marielle croit toujours plus en St François,  qui a de moins en moins d’Assise,  qu’en St Thomas.

     Michelle de la justice, Dominique  la verte et Christine de l’économie ont plus de bouteille et jouent moins du clairon.

    Fadéla amarrée à la banlieue se fait oublier pour mieux s’accrocher.

    Et, difficile d’arriver après Arlette, Nathalie se trouve en hibernation dès l’entrée du printemps.

    Marine copie conforme de son père… et Marie, autre fille à papa, qui  échoue en Aquitaine… 

    Toute ressemblance avec le comportement d’un homme politique n’est que pure réalité.

    Le changement est dans le nombre, le fond reste le même.Les femmes sont bien des hommes comme les autres.

    Plus elles sont nombreuses  et plus l’égalité de comportement est criante…Faut-il s’étonner de cette révélation ? Il est grand temps de généraliser la parité. Après la politique le sport : équipe de foot mâle/femelle/mâle/femelle… L’église catholique : un curé,  une curesse… La religion musulmane : un imam, une imame… Un pape, une papesse… un bouddha, une bouddhesse plutôt que bouddhasse… Votre imagination complètera la suite.

    Inventer le verbe pariter à l’instar d’égaliser, et pariter tout ce qui peut l’être pour se débarrasser définitivement de la discrimination femme/homme.Songer à supprimer le genre, faire disparaître tous les articles et accords en grammaire. La tâche des écoliers s’en trouverait grandement allégée, les livres moins compacts, bref que des économies et plus écologie avec ces réductions d’énergie.

    Dernière minute, suprême découverte, surprise fondamentale, Dieu est une femme. Il  ou plutôt elle n’ose pas le dire… Voilà pourquoi tout ce ramdam.

    Quand on est femme on n’ose pas… Vous croyez ?

    Femme fait ce qu’elle veut, quand elle veut, comme elle veut sans être poussée aux fesses.

    C’est bien là qu’elle est la plus forte. 

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