Rien.

Rien, il n’y a rien de sérieux pour expliquer mon silence inhabituel.

Ah, si ! J’étais occupé à préparer une expo pour l’été prochain et cela m’a pris du temps, j’avais l’esprit ailleurs.
Hier, je promenais mes derniers pas autour du vieux port bastiais avant le retour chez moi.
Par moments, selon la vision particulière d’un front de quai ou saisi par une luminosité soudaine, très fugace et allait disparaitre rapidement, j’ai cliqué pour vous.
Oui, oui, c’était à votre intention, chers lecteurs, que je saisissais ces images.
J’imaginais le tableau final, j’anticipais et me réjouissais par avance de vous adresser ces clichés.
J’étais en roue libre, heureux de déambuler en toute liberté, nez au vent léger, et le sourire sous-jacent.

Finalement Bastia est une ville agréable. Les gens y sont sympas, d’un abord facile et très chaleureux.
On vous parle, on se parle même si on ne se connait pas. Je n’ai pas eu la moindre bouderie d’un commerçant, on vous reçoit avec le sourire, ce qui peut paraître la moindre des chose, mais ce n’est pas le cas partout ailleurs.

J’ai surtout remarqué la facilité avec laquelle on peut traverser aux passages piétons.
Aucun problème à ce jour. Les automobilistes vous invitent même à franchir la passerelle cloutée, avec le sourire en prime. C’est épatant.
Un petit bémol, cependant. Sur la dizaine de fois où on m’a refusé la priorité, où l’on m’a frisé les fesses ou défrisé les moustaches au risque de me renverser, neuf fois c’était une femme au volant, cigarette au bec de surcroît. Sont-ce les choses qui virent à l’envers ?
Je me souviens, il y a une vingtaine d’années, entendant sans cesse parler d’égalité, de parité, j’avais osé dire : « Attendez que la parité soit effective et vous verrez que les femmes sont des hommes comme les autres, paritaires dans la stupidité ».
Eh bien nous y sommes, sauf qu’elles ont surpassé les hommes dans les incivilités et cigarette aux lèvres.
Certes, c’est leur droit, leur liberté, mais ne nions point réalité, en parité, personne n’est plus haut que l’autre dans la vertu .
C’est parfait, match nul, et si le score évolue ce sera côté féminin, na ! Nana !
Aucune amertume, simple constatation.

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