Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme.

Citation d’Antoine Lavoisier (Chimiste et philosophe, condamné à mort et exécuté le jour même, ce qui fit dire au mathématicien Louis de Lagrange : « Il ne leur a fallu qu’un moment pour faire tomber cette tête et cent années, peut-être, ne suffiront pas pour en reproduire une semblable. »)

Probablement, suis-je allé chercher très loin pour développer le sujet du jour qui peut sembler futile. Ce n’est pas bien grave, ce sera l’occasion une nouvelle fois de passer quelques minutes ensemble.

Hier, en allant rendre visite à notre chère Marianne, j’ai glané quelques clichés. Celui du bouleau a retenu mon attention. Je l’ai tourné et retourné dans tous les sens, recadré pour en tirer l’effet recherché de gueule cassée et d’œil torve. J’avais été impressionné par l’écorce qui dégageait un effet de peinture au couteau. On aurait juré que c’était l’œuvre d’un peintre, inspiré ou pas. Cette idée m’a suivi une partie de la soirée puis j’ai imaginé qu’il serait amusant de remanier l’image, de la remodeler à ma façon, de la transformer. En quoi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je procède par transformations successives sans jamais savoir ce que sera la suivante. L’effet produit engendre une autre orientation. Chaque vision nouvelle provoque le rebondissement vers une autre image et de rebond en rebond, je parviens à faire oublier l’image originelle. Avec la production finale, il devient impossible de savoir quel était le point de départ. J’arrête de transformer dès qu’un effet me semble plaisant. L’image devient définitive dès qu’il n’existe plus aucune ressemblance avec le tronc d’un bouleau, dans le cas du jour.

Je me demande ce qu’il adviendra de l’homme lorsque l’intelligence artificielle sera autonome et qu’elle prendra le pouvoir. Cela semble inimaginable. La futée, la maligne, totalement libre et indépendante pourrait agir à sa guise. Capable de nous asservir, d’exterminer toute vie humaine puisque désormais, sans dieu ni maître, elle gérerait tout sur terre et peut-être s’inventera-t-elle des sentiments nouveaux pour complexifier cette  aventure nouvelle. Sans nous ou avec nous pour la servir. Que deviendraient les questions fondamentales dans un tel cas de figure, l’immanence et la transcendance ? Vous avez une idée ?

Voyez ce que l’on peut faire avec une simple image et un logiciel, déjà. Est-ce un gros mensonge ? Un bouleau fait la grimace puis disparaît, c’est l’œuvre d’un autre boulot !

Du tronc du bouleau aux paréidolies…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jusqu’à ces deux images inversées. Il m’a fallu une dizaine de rebonds (transformations dirigées et aléatoires à la fois) pour parvenir au résultat final.

(Cliquez sur les photos)

1 Comments

  1. Oh la la, l’inconnu, l’imagination, et surtout les motivations plus ou moins  » honorables » des uns et des autre,s peut nous amener à des suppositions bien inquiétantes…alors je botte en touche et ne suppose pas..
    Je me contente de regarder le beau, et de l’apprécier, là, dans l’instant.

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