Le quart d’heure aratascais.

Les samedis sont jours de relâche totale. La nuit s’éternise…

Le dimanche matin : « Qu’est-ce qu’on mange à midi ? »

Un oignon moyen et de l’ail émincés fondent doucement dans une poêle en attendant des morceaux d’olives vertes et la visite de champignons de Paris lamellés. Du concentré de tomate, ou de la purée de pomodoro, un petit cube de bouillon, de l’eau et le tout mijote jusqu’à presque réduction avec sel et poivre.
C’est le moment de faire une polenta de maïs. En fin de cuisson, on incorpore une bonne poignée de fromage sec râpé et la moitié de la mixture tomatée. On mélange puis on verse grossièrement, sans précaution, dans un plat qui va au four pour réchauffer. On recouvre du reste de sauce et de fromage et on attend midi. (Veillez à avoir une sauce de bonne onctuosité encore un peu liquide si vous réchauffez le plat car le four assèche.)

Un brocciu frais a été enlevé de justesse au village un peu plus tôt. Pour deux, une moitié de côté, l’autre est écrasée avec un œuf, saupoudrée d’un peu de sucre de canne (très peu une dizaine de grammes au jugé), avivée par le zeste de deux citrons non traités. Pour avoir un peu de volume, une cuillère à soupe de maïzena bombée délayée dans une tasse de lait froid. Un jet, ou deux si vous voulez, de Grand Marnier. Vous beurrez légèrement deux ramequins et vous passez votre fiadone au four déjà chaud… pour un temps. Je surveille et j’arrête dès qu’une croute bronzée et cloquée s’est formée à la surface. Voilà.

Certains diront qu’avec de l’acqua vita c’est mieux. C’est leur affaire !

Vous faites comme vous voulez, changez à votre guise selon ce que vous avez sous la main, l’essentiel est d’avoir quelque chose pour se sustenter à midi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *