Les réseaux sociaux et la toile en général permettent des rencontres virtuelles très intéressantes. Claude fit partie de ces apparitions agréables, entrée par la fenêtre de Facebook. D’abord sur la page «Arburi e fiori di Corsica » dont ma participation était plus esthétique que scientifique avant de solliciter mon amitié facebookienne sur ma page.
Depuis lors, nous conversâmes longtemps échangeant nos points de vues tous azimuts à la faveur de mes textes sur ce même blog. On y trouve encore, ci et là, de nombreux commentaires et échanges que nous poursuivions en messages privés.
Ses interventions respiraient la Zénitude, tout en calme et sérénité, le sourire apparent ou sous-jacent. Cette universitaire scientifique possédait une vaste culture. Elle explorait musique, peinture et littérature, me semble-t-il, m’évoquant parfois ses approches philosophiques avec un poète dessinateur. Des approches toujours en douceur et des convictions paisibles propres à la femme (comme à l’homme) de science sans jamais pousser l’autre jusqu’à la persuasion. Nous avions en commun le goût du doute permanent, celui qui, loin de freiner, permet d’avancer paisiblement sans trahir sa condition de femme ou d’homme, d’humain plutôt.
Elle était devenue mon amie. Sans la connaître et sans l’avoir jamais rencontrée nous entretenions une relation amicale qui allait au-delà d’une simple amitié facebookienne fictive. Je crois que c’était réciproque.
Claude Z. s’en est allée en plein automne, je lui dédie cette image de milieu de novembre et ces deux autres printanières.
Elle aimait tant les fleurs sauvages…
Merci, Simon, pour cet hommage sensible et beau …
C’est bien, c’est bien elle, Simon.
Avec beaucoup de respect et de délicatesse , tu as su honorer la mémoire de cette personne , que l’on imagine d’une grande sensibilité.. c’est beau.