Au piano, Robert Bourgi a donné le tempo pour un jazz endiablé dont les effets désastreux sur la droite ne tarderont pas à se faire sentir.
Toute la gauche, les écolos et le FN, ont déjà sauté en piste pour saluer la musique de toute une variété de rythmes.
Une fois engagé, le boogie woogie s’exprime en boucle à la main gauche pendant que la droite improvise librement.
Les premiers visés Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont déjà réagi en mettant les pieds dans le plat pendant que les éclaboussures remontent jusqu’à l’Elysée.
Cette musique si douce à l’oreille de gauche va sonner le glas de la droite. Il ne se passe pas un jour sans qu’une fausse note, un couac venu d’ailleurs n’écorche le tympan.
Le bal est lancé, Martine, Manuel, François, Ségolène et les autres ont investi la piste. Mais si cet air providentiel leur permet de danser sous le nez de la droite, il ne fait l’affaire de personne… quelqu’un se chargera bien de lancer un boogie woogie de gauche pour les départager.
Dansera bien qui dansera le dernier … En attendant, on s’amuse comme des fous.
Et, contrairement à Eddy Mitchell, souhaitons encore beaucoup de boogie woogie.