Triste à pleurer.
Dominique Paillé gentil soutien de Jean Louis Borloo vient de faire connaissance avec toutes les assertions du verbe « bombarder ».
D’abord, aux temps joyeux, dans les jardins de l’UMP, « J’ai été bombardé à la tête de cette administration (Office français de l’immigration) sans l’avoir sollicité. J’ai assuré cette mission avec passion. » dit-il amèrement. Il affirme avoir été nommé soudainement à cette haute fonction élevée. C’était le bon temps.
Passé depuis, dans le camp de Borloo qui avait fait sécession avec Sarkozy, voilà que la bombarde présidentielle se met à projeter ses boulets de pierre. Le pilonnage avait débuté avec Rama Yade, il se poursuit avec Paillé avant d’en viser d’autres.
L’ancien porte-parole de l’UMP l’avait pressenti : « Vous allez voir, il va m’ôter la présidence de l’office français de l’immigration et de l’intégration. On veut dissuader Jean Louis Borloo d’être candidat par tous les moyens. C’est évidemment une attitude vaine. » Hum ! S’il passe à la phase des scuds, puis des missiles à longue portée ça va saigner dans la cour de Borloo…
Il le dit lui-même, notre gentil Dominique : « Sarkozy ne connaît que les rapports de forces. Il croit tenir les gens par l’argent » puis au bord du désespoir, il soupire : « Je m’y étais investi, et je ne l’avais même pas demandé… J’étais bénévole, j’ai renoncé à l’indemnité de 4000 € par mois, mais ça, je pense, il ne le savait pas »
Allez reprends-toi Domi ! La prochaine fois qu’on te mettra un pied dehors, sors l’autre aussi. N’attends pas qu’on te pousse à nouveau. Regarde Rama, depuis qu’elle est partie, elle ne se plaint plus… Et Jean Louis, tu l’entends gémir ? Allez soit digne, vous allez gagner. On va le bouter dehors, le va-t’en guerre, le pilonneur des lilas, celui qui vise dans les coins morts et s’attaque aux faibles.
Arno Klarsfeld, le preneur de places chaudes, s’en repentira un jour, lui aussi.
Sois calme et pose bien l’œil sur 2012. Pousse Jean Louis, il pourrait lui en cuire à Nicolas… mais garde toi à gauche, garde toi à droite et tout ira bien.Tant qu’il n’appuiera pas sur le « bouton rouge » pour exploser la planète, nous aurons encore de beaux jours devant nous.
Allez ! La vie est belle ! Un jour tu seras encore bombardé à un poste prestigieux et tu resteras digne, tu seras fier comme un pape.