Un monde qui grouille dans l’indifférence générale.
On n’imagine pas la vie abondante qui se joue sur une simple ombellifère. Le persil est en bout de course, dans sa deuxième année qui achève un cycle avec l’épanouissement d’une inflorescence productrice de graines que le vent se chargera de disséminer aux quatre coins d’un jardin. De la sorte point besoin de jardinier pour repiquer du persil, on en trouvera jusque dans les trous des murailles comme par enchantement.
Voici, sur une seule inflorescence, tout un monde secret, véritable trésor pour un entomologiste en herbe qui doit faire ses premiers apprentissages sans courir la planète.
La punaise arlequin, vue dorsale et ventrale. (Rayures et points)

Araignée courge.

Belles photos; quelle patience !!!!
P-S: qui peut rester insensible à la vue de « femelles à fines cuisses » ?
Va savoir, elles le feront même exprès d’exposer si fines cuisses !
Quant à la patience, tu as raison, il faut vraiment avoir envie de récolter quelque chose de plaisant. Attendre et surtout voir ce qui se trame sous les ombelles, il faut un œil exercé et déjà un peu au courant, sinon on ne voit rien