Aïeux.

En mettant de l’ordre dans mes affaires, je suis tombé sur ce poème dédié à mes grands parents maternels. Les autres, je ne les ai pas connus. j’ignore si je l’ai déjà proposé dans ce blog, trop fourni pour être fouillé, alors voici cette ode à mes aïeux.

Mes premiers pas en photographie.
(Cliquez sur les images)

Durant toute la semaine
C’était la même rengaine.
Dans la forêt de pins,
Plus souvent à genou
Avec la scie passe-partout,
Tu tronçonnais pour gagner ton pain.

Il t’arrivait de forcer sur la chopine
Pour chauffer ta voix divine
Accompagnant de tremolos
Ton idole Caruso.
Tu noyais ainsi ta misère
Grand-père.

Discrète et dévouée,
De l’aube à l’heure des loups,
Tu menais ta maisonnée
Sans plainte et sans le sou.
Du poulailler au jardin,
De la cave au grenier,
Tu traînais ton tablier
Pour nous épargner la faim.

Une fois par an
A la fête de la Saint Laurent                                                          
Tu montais voir Gugus
Sans en demander plus.
C’était ta seule sortie
A village de Lévie.

Tu étais notre fée, notre lumière,
De nous toujours bien fière,
Avec les pieds sur terre
Grand-mère.

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