C’est tout frais, Nicolas Hulot met un terme au « viendra/viendra pas » : il ne sera pas au rendez-vous d’EELV le 18 août à Clermont-Ferrand.
Il n’a pas souhaité opacifier davantage le trouble qui enfume ses relations avec Eva Joly.
Il se veut clair et s’explique. Il va inaugurer une nouvelle manière de soutenir un candidat : la chaise vide pour ne pas gêner.
L’ancienne méthode qui consistait à être omniprésent aux côtés du candidat désigné est désuète, périmée… Désormais, il faudra briller par son absence pour laisser plus de place à l’autre qui n’en sera que plus visible de loin.
Il explique : « Conscient d’être plus un facteur de division et de dispersion médiatique que de rassemblement. » Il va donc aider par le vide et le silence : « Afin qu’Eva Joly puisse sereinement lancer, mener sa campagne et développer son programme. »
Tous les mots sont pesés, Nicolas veut : « Profiter du recul momentané pour apporter en temps utile au débat public des nouvelles contributions à cet enjeu universel… sans rancœur ni amertume, seulement une sincère tristesse et un immense sentiment de rendez-vous manqué. »
Si après son recul, il revient sur la scène pour apporter ses réflexions avec autant de tristesse, il risque de communiquer sa morosité à un environnement qui s’en passerait bien. Plus il réfléchit pour expliquer et plus il devient insaisissable. Il va finir par être la patate chaude que l’on cherchera à refiler à l’autre jusqu’à ce qu’elle refroidisse. Ça finira bien par arriver… à moins qu’il ne s’éteigne de lui-même ou qu’il soit déjà éteint comme une étoile qui continue à briller longtemps après sa mort.
Pour l’heure, Nico est retourné à ses méditations, nous attendons ses prochaines observations… A suivre.