Peut-on prendre Hulot pour un bac à compost ?

Retrouvailles mouvementées à Notre-Dame-Des-Landes avec Eva Joly. Nicolas Hulot a été pris pour un bac à compost. Quoi de plus normal pour des écologistes qui ont acquis le réflexe du recyclage ?

Il n’y a pas eu de miracle dans cet endroit qui porte un nom béni : les épluchures qui ont baptisé celui parti en croisade pour l’écologie n’ont pas produit le compost escompté.  

L’erreur est humaine et la bêtise aussi. « Ce n’est pas très grave » s’est exclamé, dans un premier temps, notre écologiste en campagne…

Il n’était « pas convaincu qu’Eva Joly ait très envie de travailler avec un ancien animateur de télé, un représentant des multinationales et un suppôt de la droite »… Du coup, ce sceau était peut-être l’estampille d’un fervent supporter de sa concurrente, qui n’a manqué ni d’imagination ni de rancune. Il a voulu signer, par ce geste, la remarque Hulotienne.  

Mais comme Nicolas est un humain avant tout, il n’a pas digéré ces épluchures sans lâcher : «  Ce type d’écologie là, très radical, sectaire, n’est pas l’écologie que je veux représenter ».

C’est très surprenant comme réplique. Lui qui a essuyé plus d’un orage et n’est pas tombé de la dernière pluie. Ce type de réaction n’a rien d’un acte écologique ni d’une expression de simple et pur écolo. C’est la réaction d’un imbécile qui s’est cru malin d’agir de la sorte… Il suffit de demander à un autre Nicolas ou à tout autre prétendant à  une élection pour savoir qu’on n’entre en politique sans prendre de mauvais coups.

Si la primaire n’est pas une sinécure, la présidentielle ne sera pas une partie de plaisir non plus.

Un Nicolas averti en vaut deux, il est probable que celui qui nous concerne là, ne servira que d’avertisseur pour frayer le passage à Eva Joly. Ce serait une triste fin pour celui qui sera obligé d’aller au bout de son engagement en grinçant des dents. L’autre Nicolas encaisse bien depuis belle lurette.

Allez courage Nico… Tu as pris plus de risques dans tes reportages, c’est « le métier qui rentre », à moins que tu ne décides de cultiver ton jardin bio loin de la cohue !

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