Les candidats à la primaire socialiste sont dans les startings blocks. Le couloir DSK est désert, pourtant son ombre plane plus que jamais.
Les concourants se font des frayeurs : sa place est toujours là, toute chaude, il n’a qu’à venir pensent certains. Elle l’a eu au téléphone, il ne concourra pas à la primaire affirme Martine. J. M. Le Guen, qui d’après la teneur de sa déclaration ne l’a pas eu au bout du fil, nie formellement que DSK ait pu tenir de tels propos.
Un ou une proche de M. Aubry déclare que l’esprit du pacte est sauf, le mieux placé doit concourir.
Alors qu’il suffit de regarder droit dans son couloir pour essayer de filer le plus vite possible vers l’arrivée, les prétendants au podium PS se cherchent des entraves.
Même pas ! Cette démarche non plus ne fonctionne pas. Voyez François Hollande, il ne se soucie pas des voisins, il veut filer droit… Non, M. Hollande, vous aurez votre part de DSK, comme les copains. C’était sans compter avec Banon Tristane. En effet, quelle tristesse toutes ces embrouilles !
Après tout, DSK n’est pas si loin. S’il était blanchi par la justice américaine qu’est-ce qui l’empêcherait d’occuper son couloir ? Même sans entraînement et avec handicap, il serait capable de gagner tant l’imbroglio devient pathétique.
La droite doit bien se marrer pour l’instant, mais ne perd rien pour attendre. Lorsque se profilera le grand jour, elle ne manquera pas de se donner des coups de bâton bien marqués aussi, à moins que les sondages ne leur soient favorables pour viser une place pas trop loin du vainqueur.