Les affaires se succèdent. L’une est en voie de règlement, ramenant les sourires sur les visages et l’espoir dans son camp. L’autre attendait son heure ne souhaitant pas mélanger les serviettes et les torchons, va éclater dans la journée avec probablement des dommages collatéraux. Une sorte de bombe à fragmentation qui aura des retombées douloureuses pour qui ne s’y attendait pas et traçait son chemin en toute quiétude.
Les hommes ont du souci à se faire. Lorsqu’on possède une arme dangereuse, il faut savoir la tenir dans son fourreau pour ne la sortir qu’en cas d’utilité absolue et consentie. La majorité des hommes semble posséder un permis de port d’arme qu’ils ne sortent qu’au stand ou au club de tir… pourtant.
La femme gagne du terrain et semble se positionner comme l’avenir politique. Elle n’a pas d’arme dangereuse, en tous cas pas visible ni agressive et pourra donc se consacrer entièrement à la chose politique sans aucune diversion.
Heureuse femme qui va prendre le flambeau sans pouvoir allumer le feu mais pourra mener l’homme par le bout du nez.
Il n’est pas impossible que son passage d’Eve dans l’Eden ne refasse surface : sera-t-elle tentée à son tour pour s’exposer à « sollicitation d’arme neutralisée » ? Au lieu de pomme à croquer, elle pourrait bien réveiller l’autre faiblesse de l’homme endormie pour cause de procès. Mais là, c’est elle qui serait responsable.
En attendant, ce matin, Cambadélis nous met en garde : « Le DSK que l’on décrit est l’homme fantasmé et non l’homme réel ». Et la nouvelle affaire du jour ainsi qualifiée: « Une manipulation contre le PS ».
En effet, il n’y a pas plus impartial qu’ami proche.
Désormais on pourra dire : « Etre lucide comme un Cambadélis ».
