Rien ne va plus dans notre monde.
Dans mon jardin, pour prendre un exemple terre à terre, c’est le désastre.
Pas un fruit cette année. Sans attendre la maturité, les geais, installés juste à côté, ont tout englouti.
Un vrai saccage.
Voyez ce qu’il reste sur les rafles de raisin (image en titre). Un raisin tardif qui n’a jamais manqué et que je cueillais fin septembre début octobre. Cette année ce sera « tintin » généralisé.
Heureusement mon jardin nouveau m’accorde encore quelques faveurs.

Les chats squattent l’endroit par vingtaine, les sangliers prennent rendez vous entre 22 heures et minuit, les vaches sauvages occupent le même créneau mais elles au moins, laissent un beau gâteau, bien moulé juste devant votre barrière, encore tout frais au petit matin, c’est bien plus poli que labourer le terrain.
Sortir le soir et rentrer tard est hautement risqué si vous tombez nez à nez dans le chemin avec un taureau, il ne fera pas dans la dentelle et entrera en corrida.
Une dame a fait cette rencontre, le copain de la vache a sauté sur le capot et s’est invité dans l’habitacle. Vous imaginez la frayeur de la dame qui ne dut son salut qu’à un concours de circonstances favorables. Tôlier et garagiste étaient aux anges et auraient volontiers prié le saint des bovins qui veille au grain, en évitant le pire.
Le politique va mal, c’est vau l’eau partout dans le pays, la médecine ne va pas mieux, il faut attendre des mois pour avoir un rendez vous, on vous conseille un scanner car la radio rame mais on vous réclame patience puisque votre genou ne sera « scannable » que dans deux mois.
Bref vous avez le temps de perdre la rotule, ou d’épancher votre synovie à tout va, pourvu que vie soit sauve !
L’école ne va guère mieux, les enfants s’y rendent par obligation plus que par plaisir ou nécessité, les réseaux sociaux seraient hautement plus pédagogiques et plus didactiques à leur goût.
Il parait que bientôt les animaux pourront prendre avocat, les arbres et les ronces patienteront encore un peu. Le clairon des fourmis, coléoptère qui pond ses œufs dans les fourmilières afin que ses larves se nourrissent du labeur des ouvrières, de leurs œufs et leurs larves aussi, ont du souci à se faire si les argentines et celles à tête rouge apprennent qu’elles ont droit au plaideur.
Evidemment, j’exagère à peine, juste ce qu’il faut pour surprendre, ne vaut-il pas mieux en rire qu’en pleurer ?
Notre gouvernement est sur fauteuil éjectable, l’éjection est imminente ce n’est plus un secret pour personne.
Le premier ministre prépare son scaphandre capitonné avant d’être définitivement satellisé.
Définitivement ? Bien sûr que non, il se préparera pour le scrutin supérieur de 2027.
Pardi !
Plus ça va mal, plus il y a de folie dans nos contrées et plus on est de fous.
Des fous à lier mais tant qu’ils ne sont fous furieux comme des taureaux sauvages, ça passe encore.
Est-ce que ce monde est sérieux ?
A folie en pays, j’use d’article complètement déjanté !
Je suis dans l’air du temps, bien dans mon époque…
Est-ce que ce monde est sérieux… la chanson de Cabrel m’arrive dans les oreilles…
Bonne soirée Simon.
Remettre les choses à l’endroit sera très difficile, je crois.
Ils sont tous grillés.
Oui nous atteignons des sommets…