
Dans l’ici et le maintenant
Je trotte, je galope souvent.
Il y a longtemps
Que je lorgne sur la fuite du temps.
Mes plus vieux souvenirs,
Ceux venus de l’enfance
N’arrêtent pas de venir
Secourir ma défiance.
Je ne vois rien devant
Que l’ici et maintenant
A faire semblant
D’ignorer le temps.
Je ne vois rien venir
Aucun avenir
Que des vieux souvenirs
Qui ne cessent de courir.
S’il reste un brin de jeunesse
Quelques lueurs d’allégresse
Je le dirai au vent
Pour qu’il retienne le temps.
Je me croyais déjà vieux
Je suis bien vivant
Encore quelques ans
Et m’en irai dans les cieux
Bien au-delà du firmament.
Juste avant de fermer les yeux,
Je le dirai à la rose des vents,
Qu’elle le chuchote au temps.

Cliquez sur le lien pour lire la première version :