Il y a deux jours, je suis allé voir la mer.
J’ai fait une fugue sur un parcours de marche qui s’étire longuement, parallèlement à la plage du Valinco.
Mon petit compact de poche semblait peiner, il ramait à chaque clic, j’avais l’impression qu’il allait rendre l’âme au bord de la méditerranée.
La batterie est poussive, ne fait plus le plein, perpétuellement au rouge, elle tire la langue, après quinze ans de bons et loyaux services, ça sent le sapin pour mon cher Canon de poche.
Je ne voyais rien sur l’écran fortement ébloui par le soleil, mes cadrages étaient effectués d’instinct, j’ignorais ce que je récoltais, je faisais le plein d’images en espérant que le nombre produirait bonne affaire.
Mes intentions focalisaient un sujet précis, j’imaginais obtenir ce que je recherchais.
Avec ce genre d’appareil, il m’arrive de récolter sans savoir ce que je récolte lorsque le soleil s’en mêle.
J’ai quitté l’endroit avec la certitude d’avoir piégé quelques belles images.
Ce que j’allais découvrir était plutôt décevant, un grand nombre de clichés présentait des défauts, notamment une tache très prononcée dans l’azur du ciel et le marine de la mer. Une poussière tenace m’avait accompagné durant mon périple maritime, je ne l’ai découverte qu’une fois arrivé chez moi.
J’ai réussi sauver quelques images, à les présenter à peu près convenablement.
Mon choix était simple, soit je remplissais la poubelle, soit je rognais les images pour sauver l’essentiel.
C’est ce que j’ai fait. Un grand nombre de clichés est passé à la trappe, poussé à visiter la poubelle de mon site photographique.
Voici ma proposition finale, maigre proposition sauvée d’un nombre pourtant très conséquent de clichés.








Que ça fait rêver !
Bonjour Chat, merci ! 🙂