Une Gibu avertie vaut…

Deux, trois, quatre Simon qui ronronnent.

Gibulène que j’ai raccourcie en Gibu, c’est plus rapide à écrire, suit mon blog de longue date.
Apparemment, elle ne se lasse pas de me suivre, pour mon plus grand plaisir…

Hier, elle me sermonnait un tantinet. Elle trouve que je suis trop discret et que mes ouvrages ne sont pas suffisamment visibles. Elle a réalisé un petit montage, formulé son avis et lancé son post sur Facebook.

Elle a mille fois raison, publier et se cacher est antinomique.
Une publication, par définition s’adresse à un public et si ce public est trop restreint cela s’appelle une confidence.
Il me semblait avoir fait le maximum et ne pensais pas agiter mon hochet constamment sous les yeux des gens. Pourtant c’est ainsi qu’il faudrait agir et sans vergogne, une once de honte comme une valise entière de gêne, n’est que ruine de l’âme aurait dit notre cher Montaigne.
Les camelots, c’est bien connu, vendent leur marchandise vite fait à force de boniments vifs et convaincants.
Vanter ses produits ou productions n’est pas un péché, tout d’même !

Gibu, je la sentais presque en colère. Je l’imaginais murmurant :
« Mais c’est pas possible ! Il s’imagine que la promo se fait toute seule ! »
Elle a même débusqué une faille :
 » M’enfin Simonu, vous ne mettez même pas vos posts concernant le livre en mode public, vous les laissez en statut ‘amis’ « .
C’est vrai chère Gibu, je suis un fieffé piètre vendeur ou alors un inconscient du monde qui commerce.
Votre coup de boost m’a quelque peu réveillé mais je doute que cela me propulse en bonds de Kangourou ni même en sauts de puce, un peu comme je le disais au désormais ami Erik Orsenna :
« Grâce votre préface mon ouvrage a fait un saut à la perche ! »
Pourvu que cette perche ne se rompe si j’en fais trop usage 😉

Merci Gibu, vous êtes bien aimable et sympathique, mieux vaut petits coups de pieds aux fesses que grands coups de pieds au cul.
Voyez comme je suis incorrigible ! J’en souris encore 😉

La fée Gibu apparait ci-dessous :

Simon Dominati, rencontré sur les blogs, retrouvé sur facebook, personnage atypique qui joue avec les photos (Métamorphoses) et qui se raconte avec tant de simplicité et de charisme que l’académicien Erik Orsenna a rédigé la préface de son dernier livre en date « A l’ombre de l’école ».

Très attaché à son village de Lévie en Corse du Sud, il a eu un parcours d’enseignant plus que surprenant, qui lui a permis de se spécialiser dans la « rééducation de la lecture » ainsi qu’il le raconte dans ce livre touchant. J’avais lu avec délice « Au coeur de mon village, mon village au coeur », ode à son petit monde et à une vie de tous les jours empreinte de nostalgie. A l’ombre de l’école nous immerge dans son passé professionnel. Il a profondément aimé son métier qui, après l’avoir éloigné de chez lui, lui a permis d’y revenir pour une retraite bien méritée. Un retraité hyperactif qui ne cesse de témoigner sur une époque révolue et si riche pourtant….. Merci Simonù !

A se procurer auprès des Editions Maïa



Voici l’image qui a servi de point de départ, une amanite panthère, bien livide.

2 Comments

  1. Merci Simonù, vous faites ma promo du coup ! 😀 😀
    Et oui, hé oui, j’étais un peu en colère, mais je me disais que votre éditeur faisait mal son boulot aussi puisqu’ils parlent de votre interview sur FR3 (difficile de le zapper pour eux) mais ne publient pas le témoignage des lecteurs. Ils ont ouvert le lien mais « pour l’instant » pas répercuté sur leur page fbk. Il est vrai que la patience n’est pas mon fort 😀
    Je les relance mine de rien en publiant ce sujet relayé par fbk.
    Bona jornu Simonù

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