En botanique, la jasione existe bel et bien, papillonnante est une cabriole de mon cru.
Si naguère j’étais très à cheval sur le cartésianisme, aujourd’hui, je papillonne en me permettant quelques libertés anthropomorphiques. J’adore faire des pieds de nez à mon côté rationnel.
Chemin forestier faisant, je me demandais si la jasione était papillonophile ou si le papillon était jasionophile. Plus je voyais de jasiones et plus je voyais de papillons.
Les lépidoptères (papillons) étaient aux oiseaux. En langage québécois, cela signifie qu’ils étaient heureux, tout en joie, j’imagine ! Ils siphonnaient à tout va avec leur trompe déroulée.
Ça paillonnait partout.
Finalement, de nombreux insectes, aussi, fréquentaient les fleurs de jasione.
En arrivant chez moi, beaucoup de clichés étaient flous, j’ai dû en supprimer quelques uns.
Mon petit compact de poche, qui focalise à sa guise en vieillissant, avait privilégié une autre partie des images, floutant les insectes visés.
Quant aux papillons, à part le souci (le premier dans le texte) les autres ont des noms qui varient selon le site consulté, un vrai casse-tête ! J’ai renoncé à les nommer.