Au chemin de flore. 1

J’étais par les chemins à la rencontre de la flore de fin de printemps.
Je me suis attardé sur le lotier des rocailles, lotier corniculé (cornes) mais pas sur ses dénominations possiblement variables.
Je n’ai retenu que le plus simple nom, en espérant qu’il s’agit du convenable.
Je n’ai pas envie de perdre le peu de latin que je maîtrise.
Les noms vernaculaires (locaux) sont nombreux et très imagés, voici la suggestion Wikipédienne :
« Pied de poule, pois joli, sabot de la mariée, sabot du petit Jésus, trèfle cornu, cornette, pantoufle, pantoufle du petit Jésus, petit sabot.
Etre botaniste n’est pas une mince affaire, j’en connais qui se promènent avec la bible des plantes sous le bras pour ne pas s’emmêler les pinceaux, c’est vous dire à quel point c’est compliqué.
Il suffit parfois, d’une teinte différente, d’un calice plus court pour que le nom change et vous voilà plongé dans l’erreur sans le savoir.

Regardez bien cette fabacée (famille des fèves) au superbes couleurs.
Cela suffisait à mon bonheur de curieux.

Des rocailles, dit-on, ça se comprend.
Terrain pauvre, granitique.
Les pommes de pin et les aiguilles du même résineux jonchent le sol.
Au pied d’un bassin rempli à ras bord, les couleurs sont plus vives, et l’herbe environnante plus abondante.
Tout près du même bassin, le lotier semble plus vif.
On lutte pour avoir la lumière, on se fait une place entre immortelle et genêt rampant.
Un jeune roncier s’est mêlé à la bataille, il sortira sans doute vainqueur de l’envahissement.

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