La saint Parmentier.

La saint Parmentier n’est pas un jour stable et déterminé dans mon éphéméride.
C’est un de mes jours préférés qui donne le coup d’envoi des récoltes au jardin.

J’avais besoin de place pour quelques plants de tomates de plus, j’ai donc tenté l’arrachage de pommes de terre. Elle n’ont que 68 jours exactement, le feuillage est bien vert et bien dressé, encore loin de son allure de top départ pour la récolte.
Cette année, je n’ai pas eu le choix des variétés, j’avais chargé quelqu’un de me porter des semences sans se soucier de mes préférences. La personne, qui ne possède pas encore son diplôme « es patata » m’avait porté des variétés inédites pour moi. Je vais donc les découvrir cette année. Des Maïwenn, des Acoustic, des Alouette, et des Otolia.

Donc, je fêtais la saint Parmentier après avoir fait une petite récolte de primeurs.
J’ignorais sur quelle variété j’allais tomber puisque c’était le seul endroit où je les avais mélangées.
Je suis tombé sur les Alouette qui parviennent à maturité au bout de 120 jours. Les voir aussi belles à mi-chemin de leur cycle fut une divine surprise.
Regardez comme elles rutilent, déjà !

La blanche, du plant voisin est une Acoustic, plus précoce.
On dirait des hosties, non ? Certes, un peu épaisses mais ça promet Seigneur !
Juste le temps de les mettre sur leur 31, sel, poivre, ail séché, thym ramassé en remontant du jardin et huile d’olive, et les voilà prêtes à filer au four pour 25 à 30 mn, 180°.
Pressé de goûter, j’avais oublié de prendre la photo.
Ce qui me fit dire :

A la saint Parmentier, si tu n’y prends garde, il t’en reste moins de la moitié… pour faire la photo. Evidemment, le reste a disparu vite fait.
Ce fut un bonheur comme tous les ans avant que mai s’en aille !

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