Charlotte, allons voir si la cocotte est toujours à la flotte.

Je suis retourné voir la progression de la cocotte dans l’eau.
La rivière est en voie de tarissement, son débit a largement baissé.
Plus de cocotte, elle a voyagé, sans doute lors des dernières pluies.
Sur la rive les herbes étaient encore couchées, témoignant d’un passage en trombe du courant.

Si point de cocotte à l’horizon, j’ai repéré un champ de fraises des bois.
Elles étaient en fleurs, petites fleurs prometteuses d’un parfum flatteur de papilles et envahisseur de fosses nasales lorsque je les écraserai entre langue et palais.
Le souvenir de mes gambades anciennes lorsque gamin, je courrais dans les bois…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *