Enfin la fumée blanche !


Enfin, la fumée blanche !
Bientôt « Habemus liber ! »

Cela m’a paru long.
Un accouchement, non pas difficile, mais quasiment retardé pour arriver à terme en bon état.
Pourtant, « A l’ombre de l’école » est l’ouvrage d’un presque illettré, il ne ressemble en rien à celui d’un écrivain, il est celui d’un écrivant, d’un sauvageon, d’une pousse gourmande au pied d’un arbre.
Sa littérature à saut et à gambades est celle du petit sauvage que j’ai toujours été.
La respiration courte, saccadée, le mot en liberté, brut aussi, avec ses égratignures, ses entorses aux règles de la grammaire.
Parfois primesautier, parfois un peu plus obscur et quelques petites fois abscons.
C’est le parcours d’un gentil E.T égaré dans le monde de l’écriture, d’un Petit Prince naïf qui demande à son ami Pierrot de lui prêter sa plume pour écrire un mot. Un personnage décalé, coincé dans le temps de la Sergent Major à l’ère du clavier qui a supplanté le stylo bille.

D’abord, d’abord ce fut l’épreuve de la prévente que je redoute et exècre au plus haut point : un passage obligé malgré la préface académicienne. Je n’aime pas solliciter les lecteurs pour venir à moi, c’est contre ma nature de piètre vendeur, je préfère qu’ils y viennent par plaisir pour découvrir mon monde décalé.
Puis survint l’hospitalisation afin de panser l’ouvrage. Oh ! pas grand chose, pensai-je, puisqu’il fallait préserver l’âme qui flotte au-dessus de mon écriture.
Nettoyer ses blessures, réduire ses mini fractures et effacer toutes ses égratignures avant l’accouchement. I pizzichedda, comme on disait naguère chez nous, les picotements, puis les douleurs qui annoncent une naissance furent très longs à mon goût, presque une souffrance.
Je suis un éternel impatient. Il suffit de me suivre dans « Le cours de la vie » pour s’en convaincre. Je file, je traverse la vie à grande vitesse, je visite, je dis, j’écris sans me soucier de bien faire les choses, je veux du brut, du ressenti, du sauvage.

Hier soir, on m’a prévenu, j’ai cru entendre :
« Cher extraterrestre, la sortie de votre livre est imminente, tenez vous prêt, il arrive. »

Chers lecteurs qui avez participé à la liste déposée pour soutenir le nouvel arrivant, je vous remercie infiniment.
Sans votre contribution, il serait mort-né assurément.

PS : Je voulais faire plaisir à mes premiers élèves du village lorsque je suis revenu dans l’école de mon enfance, en présentant une photo de la classe sur la couverture, hélas, on me demandait l’autorisation écrite de chaque enfant présent sur l’image et celle du photographe qui n’exerce plus.

6 Comments

    1. Attention au plafond chat ! Ne lâchez pas le muselet !
      Merci, cela me fait plaisir ! Le soleil brille, les oiseaux viennent à ma fenêtre, le jardin sera fécond.
      Bonne journée Chat Voyageur. 🙂

    1. Merci pour votre sympathie et plus.
      Il faut patienter encore un peu, les envois ne sont pas encore effectués mais le seront avant la sortie en librairie.
      Bonne suite à vous deux.

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