L’image en titre n’a rien à voir avec l’article, c’est une illustration farfelue.
Une découverte surprenante passée sous silence.
Des chercheurs spécialisés dans la phylogénie des vers de terre, que l’on nomme géodrilologie, ont mis quelques années à identifier le phénomène.
Des cousins éloignés du lombric, sans doute des vestiges d’un passé très lointain, ont été localisés dans une grotte très obscure dont l’hygrométrie avoisine les 90%.
Il s’agirait de mollusques qui ont perdu la tête, il ne reste qu’une sorte de cicatrice indiquant l’emplacement de la bouche. Aucun organe de la vue n’est apparent puisqu’ils vivent dans l’obscurité totale.
La nutrition s’effectuerait par l’arrière. Une sorte de bouche s’est formée juste au-dessus de l’anus et la digestion, après ingestion de vase, s’effectue dans un circuit très court.
Le spécimen a été découvert grâce aux déjections, un tortillon long, continu, qui témoigne d’un nourrissement perpétuel.
Les plus grands spécimens se situent entre 20 et 25 cm, on ignore encore quelle est l’utilité de l’invertébré dans son milieu naturel.
L’info a fuité, l’étude se poursuit, les chercheurs n’ont pas souhaité divulguer des informations précises avant la fin de leurs observations.
Pour l’heure, le comité dédié à la dénomination de la bestiole, cherche un nom suffisamment évocateur de son état. Des vocables sont à l’étude, lombrifondus, lombriculusculus du fait que tout l’appareil actif de nutrition se situe dans le fondement.
Un nom a été abandonné dès les premières séances, le verusbouchecousus qui pouvait prêter à sourire, ôtant tout caractère scientifique à la découverte.
Etudier l’animal n’est pas une mince affaire, lui trouver un nom, est un casse tête chinois.
Chinoiserie, me direz-vous.
Les recherches se poursuivent, une revue scientifique fera le point sur cette découverte courant 2024, les informations seront bien plus sérieuses.
On sent déjà le fumet du poisson, avril n’est plus très loin.