Le lichen du noyer.

J’ignore s’il existe un lichen spécifique du noyer…

Au cours de ma dernière balade, j’ai remarqué que des noyers présentaient de larges plages de lichen jaune. Cela m’intéressait d’en savoir plus sur cette curiosité très localisée.
Le phénomène est-il décrit quelque part sur la toile ?
Je me suis donc informé et j’ai découvert ceci :

Le lichen des arbres n’est pas dangereux pour le végétal support.
Il ne dérange en rien l’écorce sur laquelle il est fixé et ne parasite pas l’arbre comme le gui.
Le lichen est le « fruit » d’une symbiose entre un champignon et une algue, chaque élément apporte sa contribution nécessaire au développement de l’ensemble (Chlorophylle pour l’algue, humidité pour le champignon).
Il est inutile de s’inquiéter sur l’état de santé de l’arbre, qui souvent est un hôte âgé.
La remarque la plus intéressante est de savoir que cette présence de lichen est signe de non pollution de l’endroit et l’air y est sain.
Si cette présence peut effectivement servir de refuge à des insectes parasites, ces derniers font le régal des oiseaux insectivores.
Tout est lié, c’est la loi de la nature.

Je me doutais en prenant ces clichés, en apparence sans intérêt, que j’allais découvrir une réalité toute différente de ce que l’empirisme nous fait imaginer.
« Il n’y de science que du caché » écrivait Gaston Bachelard. Le savoir intervient après l’observation en délivrant les lois se la nature.
Ce sera l’objet de ma prochaine exposition : « Curieuses bestioles de nos jardins ».
Je suggèrerai une approche plus approfondie du spectacle trompeur de la nature. Trompeur dans le sens où les apparences camouflent une autre réalité.
Chemin faisant, je continue à m’imprégner de savoir, un savoir que j’aurai à peine effleuré avant de quitter cette magnifique planète, trop souvent maltraitée par l’ignorance et l’arrogance humaines.

N’oubliez jamais que la simple promenade peut être source de savoir jusque là ignoré.
Se balader, certes, mais regarder, observer et s’informer ensuite est un plaisir perpétuellement renouvelé…

Aucun problème pour le noyer, ici le lichen s’est fixé sur un bois inerte et vit en autonomie.

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