Ces petits villages tranquilles…

Qui ne s’usent que si l’on s’en sert.
On dirait qu’ils sont petits mais en parcourant leurs rues, on en mesure l’étendue.
C’est très surprenant.
Surbudda est sans doute le village où il y a plus de montées que de descentes. Je n’ai pas cessé de grimper des chemins pentus presque à en perdre le souffle.
Pour toutes ces raisons, je l’aurais nommé « village du cœur ».
Si vous souhaitez connaître l’état de votre système circulatoire, et étant donné l’attente pour obtenir un rendez-vous chez un cardiologue, faites une promenade à Surbudda.
Vous serez vite renseigné sur la condition de votre palpitant comme sur le niveau d’engorgement de vos artères.
Si vous sortez indemne de cette épreuve, vous pouvez attendre votre lointain RDV sans trop vous inquiéter.
Sortir sans encombre d’une balade sourboudaise est un sérieux brevet de longue vie.
Enfin, n’en faites pas trop non plus, on ne sait jamais…

Tout là-haut.
Oui, il faut encore grimper.
Là aussi ça monte…
Petite halte.
Je récupère un peu.
Je repars…
Obélix a posé ses menhirs.
Un peu essoufflé, il respirait très fort.
En arrivant par là, faites tinter la clochette et dites : « Merci bouddha ! »
Pourquoi Bouddha ? Cherchez pas à comprendre c’est comme ça et Bouddha vous protègera !
Encore une grimpette.
Ouf ! Dieu me bénisse.
Vous prendrez bien une gorgée d’eau avec moi ? J’ai soif !

Mais au fait, avant d’attaquer toutes ces montées, n’étais-je pas descendu ?
Quel imbécile, descentes et montées c’est kif kif bourricot !

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