Mille.

mich
michèle
Voici une aquarelle de Margault et dessous un pastel de Fanchon, deux de mes petites filles. Ces portraits ont été réalisés par  leur grande tante, Michèle Guiguet Merle.
(Cliquer sur les images)
Très souvent, je me demande à quel moment je vais cesser d’écrire dans ce blog. Pour me remettre à la peinture par exemple. Une activité que je pratiquais et que j’ai abandonnée après avoir perdu tous mes tableaux dans le déménagement Versailles-Lévie. Une sacrée surprise, le carton des peintures avait disparu. Si c’était volontaire, l’auteur de cette rétention n’est certainement pas devenu millionnaire en euros ni même en francs puisque sept ans séparaient le franc de l’euro. Peut-être s’attendait-il à dégoter quelques Velasquez ou Picasso ? Il a dû sourire en découvrant un peintre en balbutiements aux coups de pinceaux incertains… mais s’il savait le plaisir que je prenais, il en serait désolé. D’autant qu’il m’a découragé pour ne rien gagner. Au lieu d’en faire mon deuil, j’ai mis plein de mouchoirs par-dessus en déposant pinceaux et palette. C’est une autre façon d’oublier mais sans oublier vraiment. J’ai encore toutes les armes de peinture pour retenter l’aventure. C’est l’aquarelle qui m’attire le plus. J’avais déjà mouillé quelques feuilles mais mouillées de couleurs dont les mariages par fusion n’étaient pas des plus réussis. J’envie les aquarellistes confirmés. La peinture à l’huile me semble plus abordable. Il m’est arrivé de peindre gras sur gras sans trop de dégâts. Vous savez que je suis autodidacte sur tous les sujets, j’aime me tromper pour comprendre et rétablir les choses tout seul lorsque je découvre mes erreurs. Cela prend plus de temps mais le temps c’est mon copain, parfois j’aime en perdre un peu…
Mille, disais-je ? Quand vais-je arrêter ? Huit-cent-quarante-neuf textes écrits à ce jour dans le blog. Allez, encore une petite année pour parvenir à mille et puis s’en aller. Pourquoi mille ? C’est une limite comme une autre. Je ne suis pas un fou des signes ni un fétichiste des nombres. C’est une barre placée comme ça. Presque comme ça puisqu’on n’est pas si loin du millier. Voulez-vous qu’on s’amuse à trouver des raisons ? On peut en trouver facilement pour alimenter une conversation.
Moi qui aime regarder le ciel à la tombée du soir, je me laisse facilement embarquer par le scintillement des étoiles. Tiens « Mille et une nuits », ça me fait rêver. Pas vous ? J’imagine puis je fais mille et une choses, des choses qui plaisent, qui font du bien, qui vous transforment en étoile clignotante puis filante. Quand elle file dans le ciel, c’est l’apothéose.
Taper dans le mille ? Taper à côté c’est pas mal non plus, ça oblige à faire mieux la prochaine fois. Par contre le dire mille fois, ça ne me plait pas trop, temps perdu, vous savez désormais que je n’aime pas gaspiller mon temps comme ça. Le gaspiller par plaisir, oui.
Donner mille fois raison, c’est l’adhésion réitérée en une seule fois, trop fort collée. Une fois raison aurait suffi. Un sur mille ce n’est pas beaucoup mais ça peut représenter un trésor, une chose rare qu’on aimerait revoir ou une situation qu’on aimerait revivre.
Et la valse à mille temps ? Ça vous dit ? Non ? Ça vous donne le tournis ? J’aime virevolter, folâtrer, mais je ne sais pas danser.
J’adore le mille feuilles et n’ai pas peur des mille pattes…
Alors pourquoi pas mille textes et s’en aller ? C’est formidable de pouvoir choisir le jour de sa disparition. Encore faut-il que le temps me laisse ce temps.
Ah ! J’allais oublier : « Le bonheur est comme le mercure. Difficile à retenir et quand nous le lâchons, il se brise en mille morceaux. » Mary Higgins Clark.
Mille bonnes choses pour vous chers lecteurs et merci mille fois de me suivre… peut-être jusqu’à ma millième sérieuse élucubration.
Bona sera, ci sò i stelli…
Bonne nuit, il y a des étoiles à faire rêver.
 Je me demande comment je vais pouvoir encore alimenter jusqu’à mille. Pour aujourd’hui c’est fait… Chaque jour m’apporte une étincelle, pourvu que personne ne souffle dessus.
DSC_2706-001DSC_2679Voici les photos qui ont servi de modèle.

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