Le merle et la grive.

Très tôt ce matin, j’étais au rendez-vous des passereaux.
La luminosité était faible.
Posté derrière la vitre, les oiseaux de l’autre côté du grillage, parfois masqués par des branchages, les conditions étaient difficiles pour faire de la photographie.
Je ne savais pas combien de temps, le merle et la grive allaient supporter mon regard, alors, je cliquais sans aucune précision dans la mise au point.
Je n’avais pas eu le temps de régler les paramètres utiles à ces prises de vue.
J’imaginais leur dialogue et je cliquais sans savoir ce qu’il en sortirait.
Voici ce que j’ai compris de cette scène qui se joue ordinairement dans la nature sans que nos consciences endormies se doute d’une telle vie.

Rien à l’horizon.. Ah si, qui ose se baigner dans ma piscine ?
Je crois qu’il m’a vue.
Je m’en fiche, la flaque n’est pas privée…
Je vais l’attaquer par surprise.
Hop, je me baisse, je crois qu’elle m’a repéré.
T’as vu comme elle a filé ?
Bientôt les JO… Il est grand temps de s’entraîner.
Un coup comme ci…
Un coup comme ça, à la rame.
Et on repart à la nage…
Quoi ? Encore là… Arrrrrrrête !
Tu veux pas qu’on s’entraine ensemble ?
J’ai dit non, n’insiste pas !
Allez s’il te plait !
Non, non et non !

Je n’ai pas le temps de réaliser, la grive avait filé…

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