En suspension… Le piège.
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Comme un vent de folie…
Il y a des jours où l’on se trouve dans le doute absolu. Qui suis-je ? Que fais-je là ? Que sais-je ? Où vais-je ?
Rien. Pas la moindre réponse à l’horizon. Normal car l’horizon c’est soi. Il n’y a pas de recul dans ce cas de figure. On se retrouve entre soi et soi. Pas de repère. En suspension.
En flottaison ? Non, on flotte dans l’air ambiant pas dans l’eau.
En suspension, en doute, en questionnement et surtout pas en apesanteur. En pesanteur. Du lourd. L’impasse. Le nez contre le mur. Le vide face au trop plein.
Courir après les questions. Se flageller sans le vouloir. Aller vers les autres qui s’en fichent. Aller nulle part en croyant avancer. Cloué sur place. Sec. Inerte. Interdit. Perdu.
Isolé entre terre et ciel. Le regard lointain qui ne voit plus rien. Des envies qui ne trouvent plus substance. Le goût devenu agueusie par manque de substance aussi.
Suspendu. En attente. De rien, de tout. Reperdu.
Danger ? En danger ? Non pas danger. Lucide. Clair. Net. Triste.
Une pause dans le temps. Un abandon de soi. Un laisser-aller. Provisoire. Nécessaire. Utile. Salutaire. Ou pas.
Chaotique. Sans lien. Eparpillé. Libre. Prisonnier. Prisonnier libre.
Ne comprend plus. Spleeneux. De quoi ? Même pas. Alors ?
Alors, je m’en fous. Le vent souffle très fort aujourd’hui. Il a sorti son balai qui chasse les idées noires. Je les regarde, éparpillées, tourbillonnantes, virevoltantes… valdinguer au-dessus de moi. Il les amuse, les baguenaude puis les envole. Haut, très haut, très loin. Loin, loin…
Maintenant, je comprends. Je comprends qu’il n’y a rien à comprendre. A vivre. A jouir en attendant le vent mauvais. Le vent qui vous emporte en même temps que vos idées mortes.
Je décroche. L’élastique a lâché… n’ayez crainte, j’ai bien les pieds sur terre. Solide. Comme un roc. Je crois. Je sais.
Je me suspends quand je veux pour m’inventer des hauts et des bas, pour m’inventer les contrastes de la vie. En perpétuité, je suis un facétieux perpétuel et puis clac ! Quand ? Ce n’est pas de mon ressort, ce n’est plus mon affaire…
Je suis amoureux fou de la vie. J’en veux encore. Encore.
Oui, libre mais à pas de lièvre… comme un fou.
« Je me suspends quand je veux …pour m’ inventer les contrastes de la vie »
Voilà qui rassure…
Temps suspendu?
Encore…et encore…Simon… (supplique..)