Bof !

Et pourquoi bof ?
Misérable bol ? Pauvre pitance ?

Que nenni ! C’était très bon et cela met un coup d’arrêt à la grande bouffe.

Dans ce bol donc, il y avait deux endives, un avocat, une pomme, des copeaux de comté, des noix, du jus de citron, un peu de vinaigre de Chardonnay, de l’huile d’olive et la moitié d’une pincée de sel..
C’était très bon !
Pour la moitié de pincée de sel, ne vous affolez pas, il suffit de pincer avec pouce et index, ce que vous pouvez de chlorure de sodium, pas trop, puis laissez choir en pluie tout en retenant les intérêts pour les mettre de côté. Voilà, c’est pas compliqué, juste un peu loufoque comme principe.
Faut toujours que je fasse mon zouave pour étoffer un peu le texte.
Ça, c’est fait.

Si vous avez une faim de loup ou un invité, pensez à la daube.
Du paleron fera bien l’affaire, je crois que c’est le meilleur morceau pour ce ragout.
Il a mariné toute la nuit dans du vin rouge, je n’ai pas mis de tomate.
Pour la marinade faites comme vous savez, j’ai mis de l’échalote, de l’ail, les quatre épices et puis je ne sais plus…
La viande essuyée a rissolé dans de l’huile avec de l’oignon, j’ai filtré la marinade et j’ai fait cuire une heure à la cocotte minute. Economies d’énergie, je vous l’avais déjà dit.
Après vous retirez la viande et vous faites réduire la sauce à votre convenance.
J’ai oublié de vous dire que j’avais singé la rissole pour que cela ne fasse pas pot au feu.
(Singer, non pas imiter, mais saupoudrer légèrement de farine pour épaissir la sauce, m’enfin !)
Pour le reste regardez les images.

Pour accompagner, des pighi morti, une bouillie de farine de maïs à consistance un peu épaisse, ensuite on mélange fromage râpé, piquant de préférence, je mets la viande dessus car, on me le réclame. Les amateurs mettrons beaucoup de poivre sur leur part.

Voilà, c’est un peu brouillon, c’était volontaire pour saluer une cuisine sauvage, telle que je la pratique sans chichis et sans prétention.

Qui a dit « J’arrive » ? Y en a plus !

Ne vous fiez pas à l’apparence, cette viande est fondante.
Le secret réside dans le forçage de la sauce, bien l’assaisonner et bien l’épicer, ne lésinez pas sur le râpé.

5 Comments

  1. J’ajoute toujours de l’écorce de clémentine ou d’orange séchée à ma marinade. J’utilise les échalotes plutôt que les oignons la quantité est plus modulable je trouve, et un kg de carottes en rondelles (on voit que vus en mettez aussi). Pour le bœuf bourguignon (macéré dans du Bourgogne 🙂 ) je demande des morceaux pas trop gros et sans gras ni cartilage. On peu « singer » avec la maïzena aussi…..
    La marinade je la prépare trois jours avant de cuire, puis j’y mets ma viande 24h avant de cuire. Et je crame presque les morceaux avant de rajouter la marinade mais je ne la filtre pas……… je ne fais pas à la cocote minute mais en poêlon fonte. Et après la première cuisson de 3h mini, je réchauffe à J+1 pendant une bonne heure avant de servir. Je ne suis pas du tout dans l’économie, mais je ne cuisine presque jamais, ça compense 🙂 Bonne soirée Simonù

    1. 🙂
      Vous n’êtes pas dans l’urgence ni dans l’économie d’énergie.
      Moi, je cuisine à la sauvage 😉
      Oui, c’est parfait comme vous dites, sauf qu’avec la maïzena, il faut le faire à froid ou délayée dans de l’eau froide, la farine s’accommode mieux du chaud.
      Oui, chère Gibu, vous êtes dans les règles de l’art…
      Je le faisais aussi en cocotte en fonte, à couvert et au four.
      L’écorce d’agrume est un plus, en effet, certains mettent du chocolat noir.
      Je vous décerne le laurier de la meilleure daubeuse bourguignonne 😉

      1. La meilleure vraisemblablement pas, mais les popines apprécient 😉 belle soirée Simonù

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *